Le MRC dépose une plainte contre le président du Conseil constitutionnel du Cameroun et deux autres membres pour empiétement sur le pouvoir législatif et coalition contre les lois
Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a récemment déposé une plainte au Tribunal de première instance de Yaoundé Centre administratif contre Clément Atangana, président du Conseil constitutionnel du Cameroun, ainsi que contre Adolphe Minkoa She et Emmanuel Bond, tous membres de cette institution. Les motifs de ces plaintes incluent des accusations d’empêchement du pouvoir législatif et de coalition contre les lois. Toutes les parties concernées ont été notifiées de cette action en justice.
Des membres du Conseil constitutionnel impliqués dans des activités politiques partisanes
Les plaintes déposées par le MRC interviennent suite à des événements récents impliquant les membres du Conseil constitutionnel. Clément Atangana a été présent lors d’une réunion publique où les militants du Rdpc ont ouvertement soutenu la candidature de Paul Biya pour l’élection présidentielle de 2025. De son côté, Adolphe Minkoa She a été nommé au Comité Olympique, tandis qu’Emmanuel Bond est toujours membre du bureau politique du Rdpc. Ces activités politiques partisanes vont à l’encontre de la neutralité et de l’impartialité que devrait garantir le Conseil constitutionnel dans le processus électoral au Cameroun.
Une plainte officielle déposée par le MRC
Me Hippolyte B.T Meli, avocat du MRC et membre du Collectif Sylvain Souop, a confirmé le dépôt d’une plainte officielle contre les trois membres du Conseil constitutionnel. Cette plainte, qui inclut une constitution de partie civile, a été déposée devant le juge d’instruction près le Tribunal de Première Instance de Yaoundé Centre Administratif. Les membres du Conseil constitutionnel incriminés ont été invités à se mettre en congé de leurs fonctions en attendant les résultats de l’enquête et le déroulement de la procédure judiciaire.
L’équipe de rédaction de Cameroon Magazine
Mot de la rédaction:
La situation actuelle au sein du Conseil constitutionnel du Cameroun soulève des questions importantes sur l’indépendance et l’impartialité de cette institution clé dans le processus électoral du pays. L’implication des membres du Conseil dans des activités politiques partisanes remet en cause leur capacité à garantir des élections libres et équitables. Il est essentiel que les autorités compétentes prennent des mesures pour assurer la transparence et l’intégrité des prochaines élections au Cameroun.
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