Un musicien camerounais, Longuè Longuè, victime de torture orchestrée par la Sécurité militaire
Longuè Longuè, un musicien camerounais, a récemment fait l’objet de violences extrêmes de la part de la Sécurité militaire (Semil) dirigée par le colonel Joël Émile Bamkoui. Cette agression brutale a été motivée par une chanson de l’artiste qui n’a pas été bien reçue par le régime en place au Cameroun. Une vidéo de l’incident a récemment fuité, révélant la cruauté dont Longuè Longuè a été victime.
Les détails choquants de l’agression
Selon les informations divulguées par le lanceur d’alerte N’zui Manto, Longuè Longuè aurait découvert l’existence de la vidéo de son agression une fois arrivé en France. Le colonel Émile Bamkoui aurait ordonné à ses hommes de filmer l’acte de torture infligé à l’artiste, afin de le punir pour sa chanson contestataire. La vidéo aurait ensuite été partagée avec un proche du colonel en France, qui en aurait été le responsable de la fuite.
La réaction de Longuè Longuè
Suite à la diffusion de la vidéo, Longuè Longuè a publiquement exprimé son traumatisme et son refus de retourner au Cameroun. Cette révélation choquante met en lumière les dangers auxquels sont confrontés les artistes et les activistes qui osent critiquer le régime en place. L’incident soulève également des questions sur la liberté d’expression et les violations des droits de l’homme au Cameroun.
Une affaire qui suscite l’indignation
Cette affaire de torture infligée à Longuè Longuè par la Sécurité militaire camerounaise a suscité une vague d’indignation au sein de la communauté internationale. Les actes de violence perpétrés à l’encontre de l’artiste soulignent l’urgence de protéger les défenseurs des droits de l’homme et de garantir la liberté d’expression dans le pays.
Mot de la rédaction:
Cette affaire choquante met en lumière les dangers auxquels sont confrontés les artistes et les activistes au Cameroun. La violence infligée à Longuè Longuè souligne l’importance de défendre la liberté d’expression et de lutter contre les violations des droits de l’homme. Il est essentiel de condamner de tels actes de violence et de garantir la sécurité et la protection des voix dissidentes dans le pays.
L’équipe de rédaction de Cameroon Magazine.
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