Dans une analyse approfondie qui bouscule les paradigmes politiques traditionnels, le Dr. Mboungueng Magne, figure de proue du courant monarchiste camerounais, développe une thèse audacieuse : le Cameroun fonctionnerait, dans les faits, comme une monarchie constitutionnelle et non comme une république. Remettant en question les stratégies d’opposition basées sur une éventuelle alternance, il propose une refonte du système politique calquée sur le modèle britannique, où Paul Biya occuperait un rôle similaire à celui d’un monarque constitutionnel, arbitre impartial des institutions.
Une monarchie constitutionnelle déguisée en république
Dans son analyse, le Dr. Mboungueng Magne soulève un point de vue novateur sur la nature du régime politique au Cameroun. Selon lui, le pays fonctionne en réalité comme une monarchie constitutionnelle, où Paul Biya occupe une position centrale en tant que monarque constitutionnel. Cette vision remet en question les notions traditionnelles de république et d’alternance politique, proposant une approche inédite pour la gouvernance du pays.
Les fondements de la monarchie constitutionnelle camerounaise
Le Dr. Mboungueng Magne argumente en faveur de la monarchie constitutionnelle en s’appuyant sur plusieurs éléments clés. Selon lui, Paul Biya a été désigné comme successeur par le premier monarque camerounais, Ahmadou Ahidjo, et a reçu l’approbation des acteurs internationaux. De plus, sa longévité au pouvoir et son soutien populaire en font un monarque de facto, béni par les ancêtres et intronisé par les chefs traditionnels camerounais.
L’auteur souligne également l’importance de la tradition africaine, profondément enracinée dans la monarchie. Chaque individu est considéré comme un monarque dans sa sphère d’influence, reflétant une adoration ancestrale pour la chefferie. Cette vision monarchiste s’étend à tous les niveaux de la société, de la famille aux institutions étatiques, façonnant ainsi le paysage politique camerounais.
Vers une monarchie parlementaire écrite
Pour l’auteur, la solution réside dans l’adoption d’une monarchie parlementaire écrite, inspirée du modèle britannique. Il propose que Paul Biya assume le rôle de monarque, au-dessus des partis politiques et des institutions, agissant en tant qu’arbitre impartial. Cette transition permettrait une gouvernance plus équilibrée, où le Premier Ministre dirigerait le gouvernement et le Parlement jouerait un rôle législatif renforcé.
En conclusion, le Dr. Mboungueng Magne invite à repenser le système politique camerounais en intégrant la monarchie dans les pratiques gouvernementales. Plutôt que de lutter contre le monarque en place, il propose une évolution vers une monarchie parlementaire, favorisant une gouvernance plus transparente et équitable pour l’avenir du pays.
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