Un journaliste dénonce des pratiques répréhensibles au sein de la police au Sud Cameroun
Un journaliste originaire du Sud Cameroun a récemment publié une lettre ouverte adressée à Martin Mbarga Nguélé, Délégué Général à la Sûreté Nationale, dans laquelle il dénonce des comportements répréhensibles au sein de certaines unités de police de la région. Selon lui, ces pratiques incluent l’injustice, la corruption et le trafic d’influence, affectant particulièrement les populations vulnérables. Malgré la reconnaissance de la majorité des fonctionnaires de police bien formés et exemplaires, des dysfonctionnements graves persistent dans certains services, soulevant ainsi des questions sur l’intégrité de certaines unités de police dans le Sud Cameroun.
Des pratiques inacceptables au sein de la police régionale
Dans sa lettre, le journaliste souligne l’importance de la préservation des valeurs fondamentales de la république, telles que l’État de droit et le respect de la séparation des pouvoirs. Il met en lumière le pouvoir significatif détenu par les forces de police en tant qu’auxiliaires de justice, soulignant que le non-respect de la règle de droit peut conduire à la perdition du pays et à l’abandon des citoyens à leur sort. Malgré les efforts visibles de transformation positive au sein de la police nationale, des cas de mauvaise conduite et d’injustice persistent, mettant en péril la confiance des citoyens envers les forces de l’ordre.
Appel à l’intégrité et à la justice au sein de la police
Le journaliste appelle Martin Mbarga Nguélé à préserver la réputation des forces de police et à garantir la paix sociale et la stabilité des régions. Il souligne l’importance d’avoir des responsables qualifiés et intègres à la tête des unités de police, et encourage la promotion d’une justice juste et équitable. Il met en avant la nécessité pour la police de rester un corps d’élite rassurant la population, et non une entité corrompue contribuant à l’oppression des plus faibles. En conclusion, il appelle à un rétablissement des valeurs d’équité, d’humanisme et de rectitude morale au sein de la police nationale.
Mot de la rédaction:
La dénonciation des pratiques répréhensibles au sein de la police au Sud Cameroun soulève des questions cruciales sur l’intégrité et l’éthique des forces de l’ordre. Il est essentiel que les autorités compétentes prennent des mesures pour garantir la transparence, la justice et l’intégrité au sein de la police, afin de restaurer la confiance des citoyens et de préserver la paix sociale. L’éthique et la moralité doivent être des piliers fondamentaux de toute institution chargée de faire respecter la loi et de protéger les citoyens.
L’équipe de rédaction de Cameroon Magazine
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