Paul Biya, le roi de la monarchie constitutionnelle camerounaise
Dans cette analyse, Dr. Mboungueng Magne, leader du courant monarchiste, affirme que le Cameroun est une monarchie constitutionnelle et que Paul Biya est le roi de cette monarchie. Il souligne que tous les politiciens qui misent sur le départ de Paul Biya aux prochaines élections se trompent. Selon lui, Paul Biya restera au pouvoir jusqu’à ce que les ancêtres l’appellent dans l’au-delà. Il explique que Paul Biya a été choisi comme successeur constitutionnel par Ahmadou Ahidjo, béni par les ancêtres et plébiscité par le peuple camerounais. Malgré le terme « république du Cameroun », Dr. Magne soutient que le pays est en réalité une monarchie constitutionnelle, ancrée dans la tradition africaine de la chefferie.
La tradition africaine de la monarchie
Dr. Magne souligne que la tradition africaine est profondément monarchiste, avec chaque Africain étant considéré comme un monarque dans sa sphère d’influence. Il explique que les racines africaines sont ancrées dans le royaume des ancêtres, où règne Dieu. Selon lui, les Africains ont une affinité naturelle pour la chefferie, ce qui explique la persistance des chefferies traditionnelles malgré la colonisation. Dr. Magne affirme que Dieu a inscrit le régime monarchique dans les gènes des Africains, les destinant à vivre dans un royaume.
La monarchie constitutionnelle camerounaise
Dr. Magne insiste sur le fait que le Cameroun est un royaume, et que Paul Biya est le monarque actuel. Il affirme qu’après Paul Biya, un autre monarque lui succédera, que ce soit par désignation ou par élections. Il met en garde contre toute tentative de renverser le monarque, soulignant que cela attirerait des malédictions sur le pays et ses habitants. Au lieu de lutter contre le monarque, Dr. Magne propose d’intégrer la monarchie dans les habitudes du pays et de travailler à son amélioration continue.
Mot de la rédaction:
Cette analyse soulève des questions fondamentales sur la nature du régime politique au Cameroun et la place de Paul Biya en tant que monarque constitutionnel. Elle met en lumière les tensions entre la tradition africaine de la chefferie et les aspirations démocratiques du peuple camerounais. La proposition de Dr. Magne d’adopter une monarchie parlementaire écrite, inspirée du Royaume-Uni, invite à repenser le système politique du pays. Il soulève également des interrogations sur la légitimité et la durabilité du règne de Paul Biya. L’équipe de rédaction de Cameroon Magazine.
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