Le président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana est tombé: un point c’est tout!
Le président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana, a été pris la main dans le pot de confiture. Les informations disponibles laissent présager une situation difficile pour lui, et il devra maintenant se préparer pour son passage devant le tribunal. En tant que haut magistrat hors hiérarchie, il est conscient de la gravité de la situation. Cependant, en se présentant comme un « magistrat hors hiérarchie » dans les communiqués post-infraction, il risque de s’enfoncer davantage. En effet, selon l’article 5 de la loi de 2004 portant organisation et fonctionnement du Conseil Constitutionnel, un magistrat ne peut pas être membre du Conseil constitutionnel camerounais. Il pourrait donc faire face à un second procès pénal pour usurpation de titre de magistrat.
Un passé controversé
Il est intéressant de rappeler que l’épouse de Clément Atangana, Mekongo Hélène, est députée RDPC grâce à un jugement rendu lors d’un contentieux pré-électoral en 2013. Ce jugement aurait été influencé par Grégoire Owona, secrétaire général adjoint du RDPC. Cette affaire soulève des questions sur l’impartialité et l’éthique du président du Conseil constitutionnel.
Les conséquences de sa chute
Avec la chute de Clément Atangana, des conséquences immédiates se font sentir. En effet, il devra se conformer aux procédures en vigueur, ce qui implique la perte de certains privilèges tels que la garde du corps, la voiture de fonction, l’accès aux bureaux et dossiers du Conseil constitutionnel, la gestion des crédits et des marchés publics, ainsi que d’autres avantages. Les huissiers de justice sont prêts à agir dès que la notification officielle sera faite, et Clément Atangana devra se préparer pour son procès pénal imminent.
Mot de la rédaction:
La chute de Clément Atangana soulève des questions sur l’intégrité et l’éthique des hauts fonctionnaires au Cameroun. Il est essentiel que la justice soit rendue de manière équitable et transparente, sans aucune forme de favoritisme ou de corruption. Cette affaire met en lumière l’importance de la responsabilité et de la reddition de comptes dans l’exercice des fonctions publiques. Il est primordial que les institutions et les individus soient tenus responsables de leurs actes, afin de garantir la confiance du public dans le système judiciaire.
L’équipe de rédaction de Cameroon Magazine
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