Au Cameroun, des cadres du RDPC veulent jeter le don de tables-bancs offert par Maurice Kamto à une école en difficulté
Dans le Logone et Chari, au Cameroun, les pluies récentes ont causé d’importants dégâts dans une école de la région. Face à ce constat, le professeur Maurice Kamto, président du Mouvement de la Renaissance du Cameroun (MRC), a décidé d’apporter son aide en offrant des tables-bancs à l’établissement en question. Cependant, au lieu de saluer cette initiative louable, des cadres locaux, affiliés au parti au pouvoir RDPC, font pression sur l’école pour qu’elle refuse le don du leader de l’opposition.
Des pressions pour rejeter le don de Maurice Kamto
Selon une source proche du dossier, le délégué de l’éducation de base du Logone et Chari dans l’extrême nord du Cameroun contraint l’école bénéficiaire des 54 tables-bancs offertes par Maurice Kamto à les refuser. Cette situation soulève des interrogations sur la liberté d’action des acteurs politiques et sur la solidarité envers les établissements scolaires en difficulté.
Un geste de solidarité critiqué
Maurice Kamto, figure de proue de l’opposition camerounaise, a pourtant agi dans un esprit de solidarité envers une école en manque d’équipements. Son geste humanitaire se heurte à des considérations politiques qui semblent primer sur l’intérêt des élèves et de l’éducation. Cette situation met en lumière les tensions politiques qui traversent le pays et qui impactent jusqu’aux actions de bienfaisance.
L’équipe de rédaction de Cameroon Magazine se demande : comment peut-on justifier le rejet d’une aide humanitaire au prétexte de considérations politiques ? Quelle image cela renvoie-t-il du système éducatif camerounais et de l’engagement des acteurs politiques envers la jeunesse du pays ? Ces questions soulignent l’importance de préserver l’indépendance des institutions éducatives et de promouvoir la solidarité au-delà des clivages politiques.
Mot de la rédaction:
Cette affaire met en lumière les enjeux politiques qui interfèrent parfois avec des actions humanitaires simples et nécessaires. La priorité devrait être donnée à l’intérêt des élèves et à l’amélioration des conditions d’apprentissage, indépendamment des affiliations politiques. Il est essentiel de garantir la liberté d’action des acteurs de la société civile et de favoriser la solidarité envers les établissements scolaires en difficulté. Cette situation souligne la nécessité de dépasser les clivages politiques pour œuvrer ensemble au bien-être de la jeunesse camerounaise.
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