Le 12 novembre 2024, Cavaye Yeguié Djibril, président de l’Assemblée nationale, a présidé l’ouverture de la troisième session ordinaire de l’année législative sans un mot pour les victimes des éboulements meurtriers de la Falaise de Dschang. Malgré la présence du Premier ministre et de plusieurs membres du gouvernement, la catastrophe du 5 novembre, qui a coûté la vie à plus de douze personnes et laissé une cinquantaine de disparus, n’a suscité ni compassion ni hommage de la part du président de l’Assemblée.
Un discours déconnecté de la réalité
La priorité de Cavaye Yeguié Djibril lors de son discours a été les orientations budgétaires pour l’année 2025 et les objectifs fixés par le président Paul Biya. Il a abordé des sujets tels que la croissance économique, l’expansion industrielle et les efforts pour stimuler la production agricole. Cependant, l’absence totale de mention de la tragédie de Dschang a choqué de nombreux observateurs, tant parmi les élus que dans l’opinion publique.
Une indifférence déconcertante
L’omission de toute référence à l’éboulement de Dschang dans le discours de Cavaye Yeguié Djibril a suscité des réactions de consternation. Un député, sous couvert d’anonymat, a exprimé son incompréhension face à cette indifférence apparente du président de l’Assemblée nationale envers la souffrance de ses concitoyens. Comment peut-on ignorer un drame aussi poignant ?
Dans un pays confronté à des catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes, la question de la gestion des crises et des réponses institutionnelles demeure cruciale. Alors que le Cameroun fait face à des défis climatiques croissants, l’absence de réaction adéquate des autorités face à la tragédie de Dschang soulève des interrogations sur la capacité du gouvernement à répondre efficacement aux besoins de la population en cas de catastrophe.
Un appel à la prise de conscience
Le silence de Cavaye Yeguié Djibril sur la tragédie de la Falaise de Dschang contraste vivement avec l’urgence d’agir face aux défis climatiques et à la nécessité d’une meilleure préparation aux catastrophes naturelles. Alors que le pays tente de se remettre de cette catastrophe, de nombreux citoyens appellent à une prise de conscience et à une action plus proactive de la part des autorités pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.
Mot de la rédaction:
Face à une telle tragédie, l’absence de compassion et de reconnaissance de la part des autorités est choquante. Il est essentiel que les dirigeants politiques fassent preuve d’empathie et de solidarité envers les victimes de catastrophes naturelles. La gestion des crises et la préparation aux catastrophes doivent être des priorités absolues pour garantir la sécurité et le bien-être de la population.
L’équipe de rédaction de Cameroon Magazine.
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