Des révélations troublantes émergent dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. Selon le lanceur d’alerte Paul Chouta, des manœuvres seraient en cours pour obtenir la libération de Jean-Pierre Amougou Belinga et d’autres accusés. Le directeur du cabinet civil de la présidence, Samuel Mvondo Ayolo, serait au cœur de ces tractations, soulevant des questions sur l’indépendance de la justice et la lutte contre l’impunité au Cameroun. L’article met en lumière les enjeux politiques et financiers entourant cette affaire sensible, ainsi que les craintes d’un possible retour à un climat d’insécurité et d’intimidation.
Les manœuvres de Mvondo Ayolo pour libérer Amougou Belinga
1. Mvondo Ayolo ne lâche rien. Après l’échec de la tentative d’évasion avec la complicité du juge Sikati Kamwo II, le directeur du cabinet civil de la présidence relance les tractations pour libérer Amougou Belinga et ses co-accusés. Il insiste sur l’accélération de la procédure, arguant que le peuple est calme et qu’il n’y aura pas de réaction. Il voit en la libération d’Amougou Belinga un atout pour son élection en 2025.
2. Melissa Amougou Belinga, rassurée, aurait déjà préparé sa coiffure pour le jour de la libération de son mari. Un véhicule flambant neuf est prêt à le ramener chez lui. Léopold Maxime Eko Eko, souffrant en prison, voit la pression monter pour sa libération rapide.
Les personnalités impliquées dans la libération
3. Plusieurs personnalités du sérail, dont Samuel Mvondo Ayolo, Laurent Esso, Louis Paul Motaze, et le Général Ivo, investissent massivement dans les affaires d’Amougou Belinga. Cerlin Belinga, neveu de feu Belinga Eboutou, est pointé du doigt pour sa boulimie financière et son implication dans des tractations douteuses.
4. Les tractations se poursuivent au tribunal militaire, avec des conversations régulières entre Cerlin Belinga et Bruno Bidjang, impliqué dans l’affaire Martinez Zogo. L’audience du 30 septembre pourrait durer trois jours non-stop, suscitant la vigilance de tous.
Le règne de l’impunité
5. La libération de membres de gangs et la possible libération d’Amougou Belinga ravivent la psychose et la peur dans la population. Les pratiques d’escroquerie, d’enlèvements et d’assassinats pourraient reprendre, mettant en lumière l’impunité qui règne dans le pays.
6. La situation soulève des questions sur l’engagement du président Biya à punir les coupables. L’implication de Mvondo Ayolo dans la libération des accusés souligne les failles du système judiciaire et la nécessité d’une réelle lutte contre l’impunité.
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