CAMEROUN-CONFIDENCE: Nogh Ngoh, Chantal Biya et la France préparent un coup du genre ‘Abdelaziz Bouteflika’

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Le Ministre d’Etat, SG/PRC est un ministre, à ce titre il est un membre du Gouvernement que préside le PM/CG et il vient donc après celui-ci dans l’ordre de préséance même si ce dernier n’est pas en réalité son supérieur hiérarchique, son boss.

Sur le plan de la forme et de la pratique courante, il n’y a en réalité aucune faute puisque normalement le SG/PRC passe par le SG/SPM pour transmettre ou répercuter au PM, Chef du Gouvernement les instructions, directives, ordres, notes et observations du Chef de l’Etat sur quelque sujet que ce soit.

Le SG/PRC ne fait pas officiellement usage ici de la délégation de signature ou de pouvoir dont il est bénéficiaire mais il est dans ce cadre dans son rôle de courroie de transmission ou de chef de cabinet.

En effet, sur un plan purement administratif, c’est par le canal de leurs SG que les deux seuls cabinets que compte notre organisation administrative communiquent, échangent administrativement des correspondances.

Maintenant, sur un plan purement politique, il faut dénoncer la quasi absence totale du PRC, ce qui légitime les doutes que l’on peut avoir sur un possible détournement du pouvoir ou un coup d’Etat de palais de fait effectue par le SG/PRC a son propre profit ou alors réalise sous son couvert c’est-à-dire en son nom par la France et CHANTAL BIYA.

Cependant, sans la ou les preuves palpables de la mort physique de PAUL BIYA ou de son incapacité à continuer d’assumer ses très hautes fonctions à la tête de l’Etat, la vacance de pouvoir ici ne peut être constatée et ce qui dans les faits apparait comme un détournement du pouvoir, ne peut donc être dénonce efficacement.

A mon avis, jusqu’alors les gars de la mafia organisée autour de FERDINAND NGOH NGOH ont échappé à tous les pièges en servant du COVID-19 comme prétexte pour justifier cette absence de fait ou ce silence équivoque de l’autocrate de Yaoundé.

On peut également ici noter la complicité active de la France à travers son Ambassadeur et donc du Quai d’Orsay, Ministère des Affaires Etrangères français (Yves Le DRIAN).

C’est au vu de cela que j’aurais aimé que les évènements du 22 SEPTEMBRE dernier dégénère en des violentes émeutes qui obligeraient PAUL BIYA soit à s’adresser aux camerounais et a la communauté internationale sinon à faire une tournée dans le pays pour calmer ses concitoyens ou pourquoi pas, tout simplement à poser sa démission de ses fonctions actuelles usurpées.

Souhaitons que la CAN 2021 ne soit pas renvoyée et on verra comment ils vont gérer son apparition physique lors de cet évènement dont il a la charge de donner le coup d’envoi (Ouvrir) et de clôturer, tout cela dans un stade bonde de spectateurs.

A moins que la crise liée a l’organisation des régionales ou une mort naturelle ne l’emporte entretemps, PAUL BIYA devra sortir de sa cachette pour résoudre la crise au NOSO et la crise politique issue de la querelle post-électorale non liquidée jusqu’alors.

L’homme qui cumule plus de 54 années dans les hautes sphères de l’administration publique et de la gestion de l’Etat dont 38 ans de pouvoir sans partage a la tête de celui-ci et qui est âgé de 87 ans, s’il n’est pas mort doit être dans un état physique et mental végétatif du au poids de l’âge, a une sante globale déclinante (trouble de mémoire, Alzheimer, Cancer de la prostate) et au poids des responsabilités qu’il a tant bien que mal assumées jusqu’alors.

La France de concert avec la mafia réunie autour de CHANTAL BIYA et de NGOH NGOH sont probablement en train de nous faire un coup du genre « ABDELAZIZ BOUTEFLIKA » en Algérie en espérant gagner en temps pour arranger une succession qui leur conviendrait.

MAURICE KAMTO est à ce moment le grain qui s’incruste malcontreusement dans le jeu, le stratagème mis en place et qui fait gripper la machine ou dérailler totalement le train.

Pour cela nous devons « veiller et prier » pour lui car c’est dernier rempart à l’imposture qui se déroule sous nos yeux a la manière de la succession dite constitutionnelle pourtant anti-démocratique par laquelle la France et Ahmadou Ahidjo ont remis le pouvoir au roi fainéant, Paul Biya, nous l’imposant de fait.

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