Paul Soppo Priso est le 1er milliardaire de l’histoire du Cameroun. Mort en 1996, il a laissé une immense fortune qui est sans doute aujourd’hui encore l’une des plus importantes d’Afrique francophone. Il a été le premier président de l’Assemblée territoriale du Cameroun (1953-1957).
Paul Soppo Priso, né le 19 juillet 1913 à Bonadoumbé (Douala) est le second fils de Mouelle Priso et de Jeanne Dina. Au Cameroun, il est une véritable légende. L’un des premiers grand et puissant entrepreneur qu’a connu le pays.
Il a fait sa scolarité à l’école d’Akwa, après quoi il intègre le staff de l’administration coloniale française mandataire du Cameroun, au département des Mines et des Travaux publics, comme géomètre. Il y apprend notamment le dessin industriel et il deviendra plus tard un bâtisseur.
Carrière
Il est d’abord l’un des animateurs de la Jeucafra et de l’Unicafra, organisations destinées à contrecarrer l’influence pro-allemande au sein de la population indigène du Cameroun.
Brillant et populaire rival d’Ahmadou Ahidjo avant l’indépendance, Paul Soppo Priso entre en politique dès 1938. Il devient conseiller de l’Union française dans les années 1950. Il avait tissé de solides liens à la fois en France avec le soutien d’Antoine Pinay, ministre français des Finances et du Cameroun.
Soppo Priso va béné?cier de subventions importantes provenant des fonds secrets, selon les témoignages recueillis par les auteurs du livre Kamerun, Thomas Deltombe, Domergue et Tatsitsa. À la ?n de la guerre, l’administration l’autorise à conserver l’argent pour service rendu. Enrichi par les fonds secrets et devenu entrepreneur, Soppo Priso met à pro?t son carnet d’adresses politique, grâce auquel l’administration lui alloue des quotas de ciment contingenté et lui attribue des prêts. Avec cet argent, il devient entrepreneur et ses relations avec l’administration lui permettent d’obtenir facilement des contrats dans le secteur du BTP.
Dans le Cameroun des années 1950 et 1960, il investit lourdement dans la pierre.
SOURCE: https://www.w24news.com
Laisser un commentaire