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Cameroun-Manifestation du 22: Voici pourquoi Maurice Kamto et Robert Amsterdam sont cuits

L’intégralité de la tribune de l’avocat camerounais Martin LONGO, parvenu à la rédaction de cameroun24.

L’AVOCAT AMSTERDAM ET LE PRESIDENT DU MRC SONT CUITS !

Avec l’aide et la complicité de certains factotums locaux, l’administration américaine bataille pour le changement de dirigeants insoumis à leur cause, afin d’assurer de gigantesques marchés et profits aux grandes entreprises américaines et leurs filiales, inintéressés par les ressources économiques et la dimension géostratégique du Cameroun, qu’ils convoitent.
Les marches illégales du 22 septembre 2020 lancées par le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) rentrent dans les motivations cachées du support obligé de la stratégie de politique extérieure américaine, qui reste de nos jours, comme avant, pendant et après la Deuxième Guerre mondiale, principalement guidée, non par des idéaux de justice, de liberté et de démocratie, mais plutôt par les intérêts de l’industrie et de l’économie américaine.
Monsieur Robert AMSTERDAM, l’avocat canadien en s’illustrant comme le chien de garde de la démocratie camerounaise, semblerait s’inscrire dans cette croisade, avec la couverture du droit des peuples à disposer de la liberté d’expression, de manifester.
Plaidant par procureur, sans faire connaître l’identité exacte de l’ensemble des manifestants, dont il n’a reçu aucun mandat, il se croit autorisé à « demander des comptes aux autorités de la République du Cameroun pour toute violation éventuelle des droits de l’homme, des droits civils et de la sécurité physique du professeur Kamto, des membres du Mrc et de tous les participants aux manifestations pacifiques et aux activités de l’opposition le 22 septembre et ultérieurement ».

Il a écrit «(…) votre régime ne pouvait pas tolérer les expressions pacifiques de l’opposition politique et a choisi de déployer des armes à feu, des canons à eau, des gaz lacrymogènes et des matraques contre des manifestants pacifiques. De nombreuses sources, y compris des observateurs de terrain, dressent le tableau d’une répression brutale marquée par de l’intimidation, des arrestations arbitraires, des détentions, de la torture et des blessures physiques dont ont été victimes des manifestants.
Il a déclaré selon la presse locale que « (…) selon les données recueillies par le MRC, 589 personnes ont été arrêtées depuis le début des manifestations nationales », indiquant que certains de ces manifestant on subit de tortures (…). « On signale plusieurs décès, des injections de substances inconnues, des tortures et des traitements dégradants, et d’autres blessures …)».
Le caractère fallacieux de cette rhétorique claironnée avec trompettes et tambours vient de s’éventrer, à l’épreuve d’une exigence preuves documentées requise, sans doute par les hautes autorités publiques qui ont été destinatrices des lettres des 21 et 25 septembre 2020 de Monsieur Robert AMSTERDAM, notamment le Secrétaire général des Nations Unies, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la liberté d’opinion et d’expression, le Président de l’Assemblée de l’Union Africaine, le Président de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, le Haut représentant de l’Union Européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.
Ces allégations graves sont dirigées directement ou indirectement à l’encontre du Premier des magistrats du Cameroun, connu et reconnu sur le plan national et international, comme un Sage et un fervent Homme de paix, dont l’implication inlassable dans de nombreuses crises en Afrique, comme médiateur est attestée au Gabon, en République Centrafricaine, en Angola, et la liste n’est pas exhaustive.
La vérité matérielle en matière pénale, ce ne sont pas simplement les faits incriminés dénoncés, déformés et grossis, il faut en rapporter les preuves et établir l’imputabilité.
Si dans le procès pénal la preuve est en principe libre, elle ne peut pas être rapportée de n’importe quelle manière. Le principe de la liberté de la preuve doit être compris, comme le principe de la liberté de l’admissibilité légale de la preuve.
A ce principe, se greffe le principe général de loyauté dans la recherche des preuves, qui interdit à celui qui administre la preuve, l’utilisation de procédés déloyaux, de ruses ou de stratagèmes.
L’appel à témoin est donc bien l’expression de l’aveu d’impuissance argumentative, qui ridiculise une défense chaotique, bornée à démultiplier les intrigues outrancières et la duplicité oratoire.
Ce n’est pas le régime qui est en porte à faux avec la Convention des Nations unies contre la torture, c’est l’accusation qui porte le faux, contrainte de lancer un appel à témoins, pour tenter de justifier de graves accusations et désignant des coupables, sans preuves documentées.
Un tel comportement devrait conduire à l’ouverture d’une enquête préliminaire par le Parquet de Yaoundé, pour diffamation publique à l’encontre de Monsieur Robert AMSTERDAM.
Aurions-nous besoin de plus de preuves de la mise en œuvre d’une puissante fourberie, en bande organisée, cherchant à sonner l’hallali contre le Président élu majoritairement par le Peuple Camerounais ?
En 2018, il a perdu son verbe haut, pour défendre les manifestants anti-G7, au nom de la liberté d’expression et le droit de manifester, et plaider pour le sanctions économiques à l’encontre des autorités canadiennes, en vertu du Global Magnitsky Act des Etats-Unis d’ Amérique et du Global Human Rights Sanctions Regulations du Royaume-Uni, lors du Sommet du Manoir Richelieu, à la Malbaie, des 8 et 9 juin, dans la région de Charlevoix, au Québec, avec le déploiement d’un impressionnant dispositif de sécurité de 7000 policiers, militaires, et tireurs d’élite positionnés sur les toits, et l’utilisation de drones.
En attendant la dissolution du parti MRC et les poursuites pénales pour diffamation publique et offense à Chef d’Etat à l’encontre de Monsieur Robert AMSTERDAM, ses lettres des 21 et 25 septembre 2020 sont le double aveu de la reconnaissance de la victoire à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 par le Président de la République, S.E. Monsieur Paul BIYA et la confession du mensonge du « hold-up électoral ».
Dans la lettre du 21 septembre 2020, il est écrit : « Excellence Monsieur le Président (Sic), Notre cabinet d’avocats représente le professeur Maurice Kamto, président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) (….) » Je vous prie d’agréer, Excellence Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération (Resic).
Dans la seconde lettre datée du 25 septembre 2020, Monsieur Robert AMSTERDAM est encore plus précis dans la reconnaissance du statut officiel de Président de la République, du Président élu, S.E Monsieur Paul BIYA, consacré définitivement par le Conseil Constitutionnel du Cameroun:
« LETTRE OUVERTE – PAR EMAIL UNIQUEMENT
Son Excellence Paul Biya Président de la République du Cameroun Excellence Monsieur le Président. (…) (Sic) Je vous prie d’agréer, Excellence Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération» (Resic).
L’avocat dans sa mission d’assistance a le pouvoir et devoir de conseiller, la partie et de présenter sa défense, sans l’obliger.
En acceptant de faire confiance à son conseil et en le soumettant, pour la première fois, après l’élection présidentielle de 2018, à la déférence envers le Président de la République, S.E. Monsieur Paul BIYA, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) est passé aux aveux.
Le Peuple camerounais et la communauté internationale doivent en prendre acte, avec toutes les conséquences juridiques, judiciaires et politiques.


SOURCE: https://www.w24news.com

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