Suite à la tentative d’arrestation du secrétaire général de la Présidence de la République, Chantal Biya sait qu’elle doit redoubler de vigilance face à son mari de plus en plus absent et ses opposants en passe de faire tomber l’institution supposée intouchable et plus forte du pays, la Présidence.
Chantal Biya n’a jamais déclaré sa candidature au poste de président de la République. C’est impensable, et selon plusieurs de ses proches, la première dame n’a jamais laissé l’idée germer.
Mais Chantal n’est pas non plus une adversaire négligeable pour ceux qui veulent mettre la main sur le pouvoir qu’ils veulent que son homme incarne, et elle le sait très bien.
Chantal est la plus proche du président. En tant qu’épouse, elle est aussi sa garde du corps, qui surveille ce que mange le président, vérifie s’il prend ses médicaments, s’assure qui lui parle et qui n’a pas le droit de s’approcher de lui.
Un défi de taille qui implique souvent d’absorber et de prendre des décisions au niveau politique. Mais combien de temps cela prendra-t-il ? Surtout seul devant tout le monde ?
Dans un article publié au milieu de la fièvre des célébrations du 40e anniversaire de Paul Biya, Jeune Afrique révèle comment la première dame a redoublé de vigilance et s’apprête à déjouer les prochains coups qu’elle, son mari, le Président ou encore pourraient rencontrer l’un de ses acolytes du présidence et gouvernement.
« Etoudi n’est plus le temple entouré d’une auréole mystérieuse qu’il était. Et ce pilier du « système Chantal » a senti le vent du boulet de canon et en a subi le coup. Et ce ne sera pas la dernière de son mari – 89 ans – et la perspective d’ouvrir la succession – qui aiguise l’appétit de beaucoup – à la fin du mandat en cours, Chantal Biya doit se tenir aux côtés du Président mais aussi se protéger de l’adversité », écrit Jeune Africa.
« En pleine guerre des clans, Chantal Biya brille par sa discrétion. Rien de ce qu’elle pense ou fait ne passe malgré les nombreux avertissements de tempête. Pour cela, elle peut compter sur des dizaines d’hommes politiques et de hauts fonctionnaires qui doivent tout ou partie de sa carrière à .Une bonne place dans sa galaxie au sein du gouvernement, c’est le ministre de la Culture Pierre Ismaël Bidoung Kpwatt, un homme politique avisé de la Haute-Sanaga. , le ministère de l’Origine la Première Dame, ou encore le secrétaire de la Fonction publique Joseph Le, journaliste de formation qui a travaillé à la Radio Télévision Camerounaise… », ajoute le magazine dans un article publié sur son site internet.
Rf:camerounweb
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