L’histoire institutionnelle du Cameroun est marquée par une forte ‘centralisation’ politique et administrative. La ‘révolution décentralisatrice’ qui redonnerait (enfin) le ‘pouvoir à la base et aux vrais citoyens,’ a conduit à de nombreux transferts de compétence, de l’Etat vers les collectivités. Ce nouveau paradigme confère à la commune, ‘collectivité territoriale la plus proche des citoyens’ un rôle et des responsabilités, particulièrement en matière d’urbanisme et de sécurité. Les maires, autrefois réduits à être de simples instruments de l’État central, ont désormais un poids plus important dans la mise en œuvre des politiques publiques.
Mairie, lieu des questions-réponses
A l’essence, la commune incarne l’échelon de proximité qui permet aux édiles communaux d’entretenir des relations étroites avec la population. Ils cherchent le ‘dialogue’ et le ‘partenariat.’ Cette concertation permet de mieux associer la population aux actions de la commune et de débattre des projets en cours. Les maires sont ainsi les premiers informés des événements se déroulant sur leur territoire et sont les mieux placés pour réagir rapidement.
Maire ‘fantôme’
Malheureusement, plusieurs communes camerounaises sont dirigées par des maires absents de leur circonscription électorale. C’est le cas du maire de Bazou, Dr. Ing. Frédéric Djeuhon, dont l’agenda privé semble incompatible avec la gestion de la commune. Ses séjours dans sa commune sont rares, ce qui suscite l’indignation de la population. Malgré ses ambitions et ses projets, son absence pose problème et nuit à la bonne gestion de la municipalité.
Projets et chantiers dans le tuyau
Le maire de Bazou a des projets ambitieux pour sa commune, mais leur réalisation est entravée par divers obstacles. Certains chantiers, comme la construction d’un centre commercial ou l’assainissement de la voirie, rencontrent des difficultés. Les retards et les problèmes de gestion soulèvent des questions sur l’efficacité de l’administration municipale et la transparence dans la conduite des affaires de la cité.
Mot de la rédaction:
Les difficultés rencontrées par le maire de Bazou soulignent l’importance d’une gestion efficace et transparente au niveau local. Les leçons à tirer de cette situation mettent en lumière la nécessité pour les élus locaux d’être présents et engagés dans la gestion de leur commune. L’éthique, la transparence et la concertation avec la population sont des éléments essentiels pour assurer le développement et le bien-être des citoyens.
L’équipe de rédaction de Cameroon Magazine
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