Le journaliste Benjamin Zebaze critique les déclarations de Martin Mbarga Nguele sur l’état des routes camerounaises
Le journaliste Benjamin Zebaze a vivement réagi aux récentes déclarations de Martin Mbarga Nguele, Délégué général à la Sûreté nationale (DGSN), concernant l’état dégradé des routes camerounaises, en particulier la Nationale n°3 reliant Yaoundé à Mutengene. Dans une tribune récente, Zebaze qualifie ces propos de révélateurs d’une « inaptitude à la fonction ». Selon le journaliste, le fait que le DGSN découvre tardivement l’état des routes, notamment dans les régions anglophones en proie à une crise sécuritaire, soulève des questions sur son engagement dans ses fonctions. « En tant que patron de la police, il est ‘de facto’ le premier ‘flic’ du pays; ‘de jure’, il est garant de notre sécurité », rappelle Zebaze, soulignant l’importance stratégique du poste occupé par Mbarga Nguele. Le journaliste va plus loin en suggérant que ces déclarations révèlent des dysfonctionnements plus profonds au sein du gouvernement. Il pointe notamment le manque de coordination entre les différents ministères et l’absence de réunions gouvernementales régulières.
Des révélations qui soulèvent des questions sur la gestion des infrastructures au Cameroun
Cette prise de position de Benjamin Zebaze, connu pour ses analyses critiques de la vie politique camerounaise, intervient dans un contexte où les infrastructures routières du pays font l’objet de débats croissants au sein de l’opinion publique. Les déclarations de Martin Mbarga Nguele mettent en lumière les défis auxquels le Cameroun est confronté en termes de gestion des infrastructures et de coordination entre les différents organes gouvernementaux. La question de la sécurité routière et de l’état des routes devient un enjeu majeur pour le pays, notamment dans les régions touchées par des conflits internes.
Une remise en question de la gouvernance et de la transparence au Cameroun
La réaction de Benjamin Zebaze souligne également la nécessité d’une gouvernance plus transparente et efficace au Cameroun. Les critiques formulées à l’égard du DGSN mettent en lumière les lacunes dans la gestion des affaires publiques et la responsabilité des hauts fonctionnaires. La transparence et la reddition de comptes sont des éléments essentiels pour assurer le bon fonctionnement des institutions et garantir la confiance des citoyens. Cette affaire met en lumière les défis auxquels le Cameroun est confronté en matière de gouvernance et de gestion des ressources publiques.
Mot de la rédaction:
La réaction de Benjamin Zebaze aux déclarations de Martin Mbarga Nguele soulève des questions importantes sur la gestion des infrastructures et la transparence au Cameroun. Cette affaire met en lumière les défis auxquels le pays est confronté en termes de gouvernance et de coordination entre les différents organes gouvernementaux. Il est essentiel que les autorités prennent des mesures pour améliorer la gestion des infrastructures et renforcer la transparence dans la gestion des affaires publiques. L’équipe de rédaction de Cameroon Magazine.
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