Le tout-puissant secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, a été entendu devant le Tribunal pénal spécial. L’information a circulé toute la semaine sans confirmation tangible. Mais ce matin, vendredi 26 août 2022, le journaliste et lanceur d’alerte Boris Bertolt a confirmé que le SGPR avait bien été entendu au TCS.
Boris Bertolt n’est pas le seul à l’avoir confirmé. En effet, à partir d’une rumeur propagée par Rémy Ngono, cette information a tourné comme une traînée de poudre et pris une ampleur considérable.
Nous apprenons de notre confrère Actu Cameroun que le directeur de publication du journal Kalara a également confirmé l’information concernant l’audition de Ferdinand Ngoh Ngoh.
Christophe Bobiokono réitère que l’audition d’un secrétaire général de la présidence de la République a été publiée par son journal justement parce que l’audition d’un secrétaire général de la présidence de la République est un fait inédit.
« Nous avons rendu publique l’audition de Ngoh Ngoh Ferdinand, secrétaire général de la présidence de la République pour une raison principale : simplement parce que c’est un fait inédit qu’un secrétaire général de la Présidence de la République soit auditionné par les policiers. En tout cas, au Cameroun, nos souvenirs ne nous permettent pas d’avoir un fait précédent de la sorte. C’est vrai qu’on avait déjà vu le premier ministre en fonction être auditionné par la police judiciaire. Il s’agissait d’Inoni Ephraim à l’époque. Et cela avait débouché sur ses ennuis judiciaires…Ce n’est pas tant le contenu de l’audition puisque nous n’avons pas percé le mystère de l’enquête policière, mais l’information porte sur l’audition en elle-même qui ne devrait pas soulever tant de polémiques. Sauf auprès de ceux qui croient qu’ils sont totalement invulnérables. En tout cas qui croient qu’ils sont au-dessus de la justice et à leurs suppôts qu’ils peuvent donc mouvementer dans le cadre des cabinets noirs qui se traduisent à travers ces feuilles qui fleurissent surtout sur la toile et que l’on présente pompeusement comme des journaux », lit-on chez Actu Cameroun.
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