Lorsque le Cameroun goûtait à la pomme de l’apartheid.

Le Cameroun et l’apartheid : une relation controversée

Dans les années 1970, les jeunes Camerounais avaient un faible pour les « pommes de France », des fruits importés qui étaient très prisés. Cependant, ce que beaucoup ne savaient pas, c’est que ces pommes étaient en réalité des produits sud-africains, exportés illégalement en raison des sanctions économiques imposées à l’apartheid. Cette relation controversée entre le Cameroun et l’apartheid a été récemment mise en lumière par un article de Jeune Afrique.

Malgré les sanctions internationales, le Cameroun a continué à commercer avec l’Afrique du Sud pendant de nombreuses années. En effet, le pays a été l’un des rares à ne pas rompre ses relations diplomatiques avec l’apartheid, ce qui a suscité de vives critiques de la part de la communauté internationale. Le gouvernement camerounais a justifié cette décision en affirmant que le pays avait besoin de l’expertise sud-africaine dans des domaines tels que l’agriculture et la médecine.

Les conséquences de cette relation controversée

Cette relation controversée entre le Cameroun et l’apartheid a eu des conséquences importantes. Tout d’abord, elle a contribué à isoler le Cameroun sur la scène internationale et à ternir son image de marque. De plus, elle a également eu des conséquences économiques, car le pays a été exclu de nombreux accords commerciaux internationaux en raison de son soutien à l’apartheid.

Enfin, cette relation a également eu des conséquences sur la société camerounaise elle-même. En effet, de nombreux Camerounais ont été choqués d’apprendre que leur pays soutenait un régime aussi brutal et discriminatoire que l’apartheid. Cette prise de conscience a contribué à renforcer la lutte contre l’apartheid en Afrique et dans le monde entier.

En conclusion, la relation controversée entre le Cameroun et l’apartheid a eu des conséquences importantes sur le pays et sa réputation internationale. Bien que cette période soit désormais révolue, elle reste un rappel important de l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre les régimes oppressifs et discriminatoires.

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