Les révélations troublantes sur la santé des ministres de Paul Biya: une question de confiance ou de vengeance?
En 2021, Sismondi Barlev Bidjocka a rapporté des révélations inquiétantes sur la santé des ministres de Paul Biya et du président lui-même. Selon un ancien secrétaire général de la présidence du Cameroun, les autorités camerounaises évitent de fréquenter les hôpitaux de leur pays par crainte de représailles de la part du personnel médical. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas tant une question de confiance envers les compétences des professionnels de santé locaux, mais plutôt une méfiance envers leur intention de se venger en cas de désaccord. Les ministres de Paul Biya préfèrent se soigner à l’étranger, notamment à l’hôpital américain de Paris, par peur d’être victimes de représailles.
La peur des représailles: une motivation cachée
Selon les révélations, les autorités camerounaises redoutent de tomber entre les mains de professionnels de santé qui pourraient leur reprocher des erreurs de gestion et chercher à se venger. C’est pourquoi la plupart des ministres de Paul Biya choisissent de se faire soigner à l’étranger, où ils se sentent plus en sécurité. Même le président lui-même, Paul Biya, préfère se rendre en Suisse pour des examens médicaux approfondis, plutôt que de faire confiance aux infrastructures de santé locales. Cette méfiance envers le personnel médical de leur propre pays soulève des questions sur la relation entre les dirigeants et le peuple qu’ils sont censés servir.
La réaction de la Brigade Anti-sardinards (BAS)
Les sorties répétées de Paul Biya à l’étranger pour des soins de santé ont suscité la colère de la Brigade Anti-sardinards (BAS), un groupe d’opposition. Ils dénoncent le fait que le président délaisse ses fonctions auprès du peuple camerounais, qui souffre de violences, de manque de soins de santé et de mauvaise gestion des finances de l’État. La BAS appelle à une prise de conscience et à une réévaluation des actions de Paul Biya, soulignant l’importance de respecter les droits humains et de ne pas privilégier ses propres intérêts au détriment du peuple.
Mot de la rédaction:
La question de la santé des ministres de Paul Biya soulève des interrogations sur la confiance envers les infrastructures de santé locales et la relation entre les dirigeants et le peuple. Les révélations de Sismondi Barlev Bidjocka mettent en lumière les craintes des autorités camerounaises et la nécessité d’une transparence accrue en matière de santé publique. Il est essentiel que les dirigeants soient exemplaires et qu’ils veillent au bien-être de leur population, en évitant tout sentiment de méfiance ou de vengeance envers ceux qui les soignent. La santé publique ne devrait pas être une question de privilège, mais un droit fondamental pour tous les citoyens.
L’équipe de rédaction de Cameroon Magazine.
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