Un scandale de corruption secoue la Cour d’appel de Bafoussam
Une scène sans précédent s’est déroulée à la Cour d’appel de Bafoussam ce 12 novembre 2024. En pleine audience, Hako Fako Patrick, un justiciable, a choqué l’assemblée en affirmant avoir personnellement remis une mallette d’argent au Président de la Cour d’appel de l’Ouest, Monsieur François Xavier Mbono.
Cette révélation explosive est survenue après que son avocat, Me Bouobda, l’a encouragé à tout révéler. Le mis en cause a alors détaillé le processus de corruption, décrivant précisément comment il s’y était pris pour soudoyer le magistrat.
La révélation a immédiatement provoqué un séisme au sein de la salle d’audience. Pris de court, le vice-président de la collégialité a décidé de suspendre la séance dans la foulée, marquant ainsi un arrêt brutal des travaux en cours.
Cette affaire met une nouvelle fois sous les feux des projecteurs les nombreuses accusations de corruption qui pèsent sur François Xavier Mbono depuis son arrivée à la tête de la Cour d’appel de l’Ouest. Selon des sources locales, Mbono est souvent pointé du doigt pour avoir instauré une véritable culture de la corruption au sein de cette juridiction. Les décisions de justice y seraient, selon les critiques, monnayées, peu importe la gravité des affaires traitées.
Un système de corruption bien ancré
Le témoignage de Hako Fako Patrick met en lumière un système de corruption bien ancré au sein de la Cour d’appel de Bafoussam. Les allégations de pots-de-vin et de trafic d’influence ne sont pas nouvelles, mais cette révélation publique jette une lumière crue sur les pratiques douteuses qui semblent régner en maître dans cette institution judiciaire.
Les citoyens sont en droit de s’interroger sur l’intégrité de la justice et sur la capacité des magistrats à rendre des décisions impartiales. La confiance du public envers le système judiciaire est mise à mal par de tels scandales, et il est impératif que des mesures soient prises pour restaurer la crédibilité de la Cour d’appel de Bafoussam.
Des réactions en cascade
Suite à cette révélation choc, de nombreuses réactions en cascade ont émergé au sein de la société civile et de la classe politique. Des appels à la démission de François Xavier Mbono se sont multipliés, tandis que des organisations de défense des droits de l’homme ont exigé une enquête approfondie sur les pratiques de corruption au sein de la Cour d’appel de l’Ouest.
La pression est désormais sur les épaules des autorités judiciaires et des instances de contrôle pour faire la lumière sur cette affaire et pour prendre des mesures disciplinaires à l’encontre des responsables présumés. La crédibilité du système judiciaire camerounais est en jeu, et il est impératif que des actions concrètes soient prises pour lutter contre la corruption et restaurer la confiance du public.
Mot de la rédaction:
La révélation de ce scandale de corruption à la Cour d’appel de Bafoussam soulève des questions fondamentales sur l’intégrité du système judiciaire au Cameroun. La confiance du public envers les institutions est mise à mal par de tels actes de corruption, et il est impératif que des mesures soient prises pour assainir le système et punir les responsables.
Les magistrats ont le devoir de rendre la justice de manière impartiale et équitable, et tout acte de corruption compromet cette mission essentielle. Il est temps que des actions concrètes soient prises pour lutter contre la corruption et pour restaurer la confiance du public envers le système judiciaire camerounais.
L’équipe de rédaction de Cameroon Magazine
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