Le ministre Jean de Dieu Momo condamné en France pour injure raciste: risque-t-il de fuir le Cameroun?
Le ministre délégué auprès du ministre de la Justice, Jean de Dieu Momo, a récemment été condamné en France pour injure raciste. Né en 1960 à Bassessa Djiomock dans Bafou par Dschang à l’Ouest du Cameroun, Jean de Dieu Momo est un homme politique et ministre camerounais. Il a étudié le droit à l’Université de Yaoundé et la Science Politique à l’Université de Douala. Marié et père d’un peu plus de 10 enfants, il est également le Président du parti politique Les Patriotes Démocrates pour le Développement du Cameroun (PADDEC).
Une condamnation en France pour injure raciste
En novembre 2022, Jean de Dieu Momo a été condamné en délibéré devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris en France pour « injure raciste ». Il a écopé d’une amende de 1 000 euros, de 4 000 euros de dommages et intérêts à verser à sa victime, ainsi que de 2 000 euros de frais de justice. Cette condamnation fait suite à des propos injurieux proférés à l’encontre de l’avocate Me Zeifman dans un groupe WhatsApp en mai 2020. Malgré son appel, la cour a confirmé la décision du tribunal, retenant contre le ministre les injures publiques.
Un risque de fuite du Cameroun?
Selon le père Jésuite Ludovic Lado, Jean de Dieu Momo pourrait envisager de fuir le Cameroun dans les prochains jours. Dans un message sur Facebook, le père Lado Ludovic a appelé à surveiller de près le ministre pour éviter qu’il ne quitte le pays lorsque la situation se corsera. Cette déclaration soulève des interrogations sur les intentions du ministre et sur les conséquences de sa condamnation en France.
Mot de la rédaction:
La condamnation de Jean de Dieu Momo pour injure raciste en France soulève des questions sur l’éthique et la responsabilité des dirigeants politiques. En tant que représentants du peuple, ils se doivent d’être exemplaires et respectueux des lois, tant sur le plan national qu’international. La fuite éventuelle du ministre pose également la question de l’impunité des élites politiques au Cameroun. Il est essentiel que la justice soit rendue de manière équitable et que personne ne soit au-dessus des lois, quel que soit son statut. L’éthique et la transparence doivent guider les actions des dirigeants pour garantir la confiance des citoyens et le respect des valeurs démocratiques.
L’équipe de rédaction de Cameroon Magazine.
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