« Je lance un appel aux membres de la société civile, aux syndicats et aux partis politiques de l’opposition pour que nous nous rencontrions à brève échéance, afin de fédérer nos positions. Notre avenir est entre nos mains et le dialogue national est le meilleur moment pour nous en approprier. », avait déclaré maître Akere Muna le 12 septembre, en appelant à un dialogue national inclusif.
Mais, après l’intervention du Sultan Mbombo Njoya qui a été immédiatementbotté en touche par le chef du gouvernement, Akere Muna ne se faisait plus d’illusions sur la suite de ce dialogue dont les positions du regime avaient été fixées au préalable.
« Le sultan Mbombo Njoya a proposé un mandat présidentiel de 5 ans renouvelable une seule fois. Et un scrutin à deux tours.
Le premier ministre nous a rappelé qu’on devrait s’en tenir à l’agenda et ne pas sortir du sujet. » , a écrit le président du mouvement Now, candidat à la la dernière élection présidentielle, avant de s’allier à Maurice Kamto.
L’ancien bâtonnier Akéré Muna claque donc la porte du Grand Dialogue National dès le premier jour. Il exige entre autres la libération des prisonniers politiques, les séparatistes anglophones et la mise sur la table des discussions la question sur la forme de l’État. Ce qui est complètement impossible pour le régime.
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