Home Actualité internationale Nicolas Sarkozy condamné en appel à trois ans d’emprisonnement dont un an ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes.
Actualité internationale

Nicolas Sarkozy condamné en appel à trois ans d’emprisonnement dont un an ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes.

L'ancien chef d'Etat avait été condamné à la même peine en première instance. Nicolas Sarkozy est également privé de ses droits civiques pour une durée de trois ans, ce qui le rend inéligible.

Nicolas Sarkozy condamné en appel pour corruption et trafic d’influence

Mercredi 17 mai, la cour d’appel de Paris a condamné Nicolas Sarkozy à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme, pour corruption et trafic d’influence. Cette décision confirme la peine prononcée en première instance, une sanction inédite pour un ancien président. Les deux co-prévenus de l’ex-président, son avocat historique Thierry Herzog et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert, ont également été condamnés à la même peine. Thierry Herzog est en outre interdit d’exercer sa profession pendant trois ans. La cour d’appel est allée au-delà des réquisitions du parquet général lors du procès en appel en décembre 2022.

Les raisons de la condamnation

L’affaire des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 est indirectement à l’origine de l’affaire des « écoutes », aussi appelée « Bismuth ». Les juges d’instruction chargés de l’enquête sur les soupçons de corruption libyenne ont décidé de « brancher » les deux lignes de Nicolas Sarkozy en 2013. Ils ont découvert l’existence d’une troisième ligne, officieuse, achetée sous l’identité de « Paul Bismuth » et dédiée aux échanges entre l’ex-président et son avocat Thierry Herzog. Leurs conversations téléphoniques, diffusées pour la première fois à l’occasion du deuxième procès en décembre, constituent le cœur du dossier et le socle de l’accusation. Pour le ministère public, se dessinent dans ces écoutes un pacte de corruption noué avec Gilbert Azibert, alors avocat général à la Cour de cassation, accusé d’avoir œuvré en coulisses pour peser sur un pourvoi formé par Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bettencourt, en échange d’un « coup de pouce » pour un poste honorifique à Monaco.

Les conséquences de la condamnation

Nicolas Sarkozy est privé de ses droits civiques pour une durée de trois ans, ce qui le rend inéligible. La peine de trois ans d’emprisonnement se déroulera à domicile, sous bracelet électronique. Cette décision de la cour d’appel de Paris a été justifiée par le statut des trois prévenus, tous trois professionnels du droit. « Messieurs Herzog et Sarkozy sont avocats, monsieur Azibert est un spécialiste de la procédure pénale. Aucun des trois ne peut prétendre d’une méconnaissance des infractions commises », a déclaré la présidente de la cour d’appel. Cette condamnation marque un tournant dans l’histoire de la justice française, en envoyant un message fort contre la corruption et le trafic d’influence.

Mots clés : Nicolas Sarkozy, condamnation, corruption, trafic d’influence, Thierry Herzog, Gilbert Azibert, écoutes, droits civiques, inéligibilité, justice française.

A LIRE AUSSI ...

« Déclaration de l’avocat de Samuel Eto’o : une tentative de nuire à sa réputation »

Dans l’affaire qui secoue la Confédération Africaine de Football (CAF) et implique...

Joshua Osih dénonce la discrimination des femmes en politique lors de sa tournée nationale.

Le président national du Social Democratic Front (SDF), Joshua Nambangi Osih, a...

Scandale à la FECAFOOT : Soleil Nyassa suspendu pour 5 ans

Cameroun : Séisme à la FECAFOOT ! Soleil Nyassa banni 5 ans...

[quads id=1]