Le président sud-africain accuse Israël de « crimes de guerre » et de « génocide » à Gaza
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a ouvert un sommet extraordinaire virtuel des pays émergents des BRICS en accusant Israël de « crimes de guerre » et de « génocide » à Gaza. Il a réclamé un « cessez-le-feu immédiat et complet » et a déclaré que la punition collective des civils palestiniens par Israël est un crime de guerre. Ramaphosa a également ajouté que le refus de fournir des médicaments, du carburant, de la nourriture et de l’eau aux habitants de Gaza équivaut à un génocide. Il a plaidé pour des actions urgentes et concrètes de la communauté internationale pour mettre fin aux souffrances à Gaza et trouver une résolution juste et pacifique de ce conflit.
Les demandes de Ramaphosa et les réactions des autres pays
Le président sud-africain a demandé un cessez-le-feu immédiat et complet, ainsi que le déploiement d’une force rapide des Nations unies pour surveiller la cessation des hostilités et protéger les civils. Il a également plaidé pour que tous les pays cessent d’alimenter le conflit en fournissant des armes aux parties. De son côté, le président chinois Xi Jinping a appelé à une conférence internationale pour la paix afin de trouver une solution juste à la question de la Palestine. La Chine soutient une solution à deux États et a appelé la communauté internationale à agir d’urgence pour mettre fin à la catastrophe humanitaire à Gaza. Vladimir Poutine, quant à lui, appelle à un cessez-le-feu à Gaza et estime que la création d’un État palestinien est la seule manière d’aboutir à une paix durable au Proche-Orient.
L’Afrique du Sud, un fervent défenseur de la cause palestinienne
L’Afrique du Sud est l’un des pays les plus critiques des bombardements israéliens massifs et meurtriers sur la bande de Gaza. Le président Ramaphosa avait déjà demandé une enquête à la Cour pénale internationale sur cette guerre et a rappelé ses diplomates en poste en Israël pour des consultations. Pretoria est depuis longtemps un fervent défenseur de la cause palestinienne, dressant souvent des parallèles avec sa propre lutte historique contre l’apartheid. Les BRICS, qui militent pour un équilibre mondial moins influencé par Washington et l’UE, devraient adopter une déclaration commune à l’issue de ce sommet extraordinaire.
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