Les Brazzavillois face à l’impact dévastateur des pluies
Les pluies diluviennes qui s’abattent sur la ville de Brazzaville depuis le mois d’octobre ont des conséquences désastreuses pour ses habitants. Les glissements de terrain causés par les eaux de pluie ont entraîné la destruction de plusieurs maisons, laissant de nombreuses personnes sans abri.
Au quartier Don Bosco, dans le neuvième arrondissement au nord de la capitale congolaise, une église pentecôtiste a été emportée dans un glissement de terrain provoqué par les pluies. Les débris qui se trouvent dans cette érosion témoignent de la violence du phénomène. De nombreuses maisons d’habitation modeste et moderne ont également été détruites aux alentours de ce lieu de prière.
Les habitants du quartier sont désemparés face à cette situation. Certains ont dû fuir leur domicile par mesure de précaution, tandis que d’autres ont perdu leur maison. Les débris au fond du ravin proviennent même des cercueils des tombes de l’ancien cimetière d’Itatolo, ce qui suscite des craintes d’épidémies parmi la population.
Des digues fabriquées avec les moyens du bord
Face à l’urgence de la situation, les habitants du quartier Don Bosco tentent de freiner la progression des érosions en fabriquant des digues avec les moyens du bord. Cependant, leurs efforts semblent vains face à la force destructrice des pluies.
Cette situation désespérée laisse les habitants sans espoir. Les érosions continuent de progresser, empêchant les habitants de vivre normalement. De nombreuses personnes ont déjà déserté le quartier, dont des retraités qui se retrouvent sans domicile. La question de leur relogement reste préoccupante.
Les Brazzavillois vivent dans la peur constante dès que le ciel s’obscurcit. Leurs maisons sont menacées par les érosions et risquent d’être détruites à tout moment. Face à cette situation, les habitants appellent à l’aide des autorités sanitaires pour désinfecter le secteur et prévenir d’éventuelles épidémies.
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