La championne olympique de boxe Imane Khelif porte plainte pour harcèlement en ligne après les JO de Paris
La championne olympique de boxe Imane Khelif a porté plainte en France pour harcèlement en ligne après une avalanche de critiques et de fausses affirmations sur son sexe lors des JO de Paris, a annoncé dimanche son avocat. Imane Khelif, porte-étendard de l’Algérie, a remporté l’or dans la catégorie des poids welters lors de la cérémonie de clôture vendredi, devenant ainsi une nouvelle héroïne dans son pays d’origine et attirant l’attention du monde entier sur la boxe féminine. La plainte a été déposée vendredi auprès de la cellule spéciale du parquet de Paris chargée de lutter contre les discours de haine sur Internet. « cyberharcèlement aggravé » visant Khelif, a indiqué l’avocat Nabil Boudi. Dans une déclaration, il a décrit une « Campagne misogyne, raciste et sexiste » contre le boxeur.
Identité de genre
Imane Khelif s’est involontairement impliquée dans un conflit identité de genre et la régulation du sport après son premier combat, puis son adversaire italien Angela Carini s’est retiré quelques secondes après le début de la rencontre, invoquant la douleur des premiers coups. De fausses affirmations selon lesquelles Khelif était transgenre ou un homme se sont éclatées en ligne, et le Comité International Olympique l’a défendue et a dénoncé ceux qui propagent de la désinformation. Imane Khelif a déclaré que des idées fausses se répandaient à son sujet « porte atteinte à la dignité humaine ». Auparavant, Kirsty Burrows, chef de l’unité de protection et de santé mentale du CIO, avait déposé une plainte auprès des autorités françaises, affirmant qu’elle avait reçu menaces de mort et des actes de harcèlement en ligne après une conférence de presse à Paris au cours de laquelle elle a défendu Imane Khelif. Les procureurs de Paris ont déclaré avoir reçu la plainte de Kirsty Burrows le 4 août et des agents de l’Unité nationale de haine en ligne enquêtent sur les infractions présumées, notamment des menaces de mort, des provocations publiques visant à attaquer un individu et du harcèlement en ligne. En droit français, ces délits, s’ils sont avérés, sont punis de peines d’emprisonnement de deux à cinq ans et d’amendes de 30 000 à 45 000 euros.
Essai
L’Association Internationale de Boxe interdit par le Jeux olympiques disqualifié Imane Khelif et les Taïwanais Lin Yu-ting des championnats du monde de l’année dernière, car les deux boxeurs avaient échoué tests d’aptitude non spécifié pour les compétitions féminines. Le CIO a qualifié d’irréparables les tests de genre aléatoires imposés aux deux femmes par l’instance dirigeante du sport et a défendu les deux boxeuses depuis le début des Jeux de Paris. Les experts affirment que les recherches menées par Imane Khelif et Lin Yu-ting reflètent la surveillance disproportionnée et la discrimination à l’encontre des athlètes féminines de couleur en ce qui concerne les tests de genre et les fausses affirmations selon lesquelles elles sont des hommes ou des transsexuelles.
Mot de la rédaction:
La situation de harcèlement en ligne subie par Imane Khelif soulève des questions cruciales sur l’identité de genre, la discrimination et la protection des athlètes. Les réseaux sociaux sont devenus un terrain propice à la propagation de fausses informations et de discours haineux, mettant en danger la dignité et la sécurité des individus. Il est essentiel que des mesures soient prises pour lutter contre le cyberharc
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