La Route de l’Artiste en Afrique Centrale : une initiative pour promouvoir les échanges culturels
Parti de Pointe Noire, Arnaud Dimitri Makaya se rend à Libreville grâce à la Route de l’Artiste en Afrique Centrale (RAAC), un projet destiné à promouvoir les échanges artistiques entre les pays de la sous-région. Ce comédien congolais participe au festival FITHEGA avec l’espace Yaro et profite du projet RAAC pour voyager en voiture. Pour concrétiser ce projet, il a fallu localiser les artistes et cartographier les circuits routiers qu’ils emprunteront pour leur garantir une libre circulation d’une frontière à l’autre. Ainsi, ils pourront exposer leurs œuvres dans des galeries et des musées, ou se produire sur les scènes de théâtres et d’espaces culturels.
Une chance pour les artistes de la région
Pierre Claver Mabiala, coordonnateur du projet RAAC, considère cette initiative comme une chance pour les artistes et le public. Grâce à la Route de l’Artiste en Afrique Centrale, le secteur de la culture de la région est en train de se sauver. Auparavant, il n’y avait pas de routes pour faciliter les échanges culturels, mais maintenant, les artistes peuvent circuler plus facilement. En peu de temps et avec peu de moyens, le projet RAAC a réussi à rassembler de nombreux groupes et artistes pour un événement culturel d’envergure.
Des défis à relever pour les artistes
Bien que la Route de l’Artiste soit prometteuse, elle peut également être semée d’embûches pour les artistes. Certains se voient refuser l’entrée de plusieurs pays, ce qui complique leur parcours. Shella Nzutisa, directrice artistique venue de la RDC, témoigne des complications rencontrées avec les passeports de son pays. Les artistes espèrent que les gouvernements travailleront à faciliter les contrôles aux postes frontières pour permettre une plus grande liberté de circulation.
En résumé, la Route de l’Artiste en Afrique Centrale est une initiative visant à promouvoir les échanges culturels entre les pays de la sous-région. Grâce à ce projet, les artistes peuvent voyager plus facilement et exposer leurs œuvres dans différents lieux culturels. Cependant, des défis subsistent, notamment en ce qui concerne les contrôles aux frontières. Les professionnels de la culture espèrent que cette initiative permettra de ressusciter l’Afrique d’Antan, où les conteurs et ménestrels circulaient librement.
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