Home Big Little Lies sur TF1 : 3 raisons de (re)voir la série – CinéSéries

Big Little Lies sur TF1 : 3 raisons de (re)voir la série – CinéSéries

"Big Little Lies" est une des meilleures séries de ces dernières années. Et on a plein d’arguments pour vous inviter à la regarder.

« Big Little Lies » est indéniablement une des meilleures séries produites de ces cinq dernières années. Et on a plein d’arguments pour vous inviter à la regarder.

Avant d’être une série, Big Little Lies est un roman sorti en 2014 de l’auteure australienne Liane Moriarty. Il est adapté pour la télévision par le producteur/scénariste David E.Kelley, créateur, entre autres, de The Practice, Ally Mc Beal et Boston Justice. L’histoire se déroule en Californie, dans la ville côtière de Monterey et ses belles plages. On y suit le quotidien de Celeste, Madeline, Renata et Bonnie, quatre femmes de la upper-class californienne. Leur vie parfaite de l’extérieur va exploser avec l’arrivée de Jane, une jeune mère célibataire désargentée au passé trouble.

Difficile de ne pas commencer en mettant en avant l’incroyable casting réuni pour Big Little lies. Imaginez-vous bien : Nicole Kidman, Reese Witherspoon, Laura Dern, Shailene Woodley et Zoë Kravitz en têtes d’affiche ! Les messieurs ne sont néanmoins pas en reste avec la présence d’Alexander Skarsgård et du très sous-estimé Adam Scott. Si l’argument de cette guirlande d’acteurs premium ne s’avère pas déjà suffisant, sachez qu’est invitée en saison 2 la seule et unique Meryl Streep. On peut dire que la production n’a pas hésité à sortir le carnet de chèques pour réunir une telle distribution.

Ce constat est aussi symptomatique d’un changement radical dans les choix de carrière des stars hollywoodiennes à notre époque. Autrefois réticentes à se montrer sur petit écran, elles ne voient aujourd’hui plus aucune honte à y faire quelques séjours quand les projets en valent la peine. Et Big Little Lies en valait vraiment la peine. Nicole Kidman ne pourra pas dire le contraire, lauréate d’un Golden Globe et d’un Emmy Award de la meilleure actrice pour son rôle dans la saison 1. Mêmes lauriers pour Dern et Skarsgård, récompensés pour les meilleurs seconds rôles féminin et masculin.

Mais attention, un grand casting ne signifie pas obligatoirement que le produit fini sera extraordinaire. Le Crime de l’Orient-Express de Kenneth Branagh en est la preuve vivante. Pour cela, il faut également un réalisateur avec une vision et une patte. En ce sens, le choix de confier la réalisation à Jean-Marc Vallée (Dallas Buyers Club) est un coup de maître. Ses plans énigmatiques, son sens du cadre et de la narration font mouche dans Big Little Lies. Il nous ballade entre plans magnifiques des extérieurs de la côte californienne et d’autres plus sombres où la violence (physique et psychologique) explose à l’intérieur des luxueuses demeures de cette Amérique de privilégiés.

Même s’il n’a mis en scène que la première saison, il invente un style que suivra à la lettre Andrea Arnold (American Honey) qui lui succédera pour la seconde. Le Canadien, lui, emmènera sa recette sous le bras et l’utilisera pour créer une autre série incroyable, Sharp objects, avec Amy Adams.

Mais attention, un grand réalisateur et un grand casting ne sont pas obligatoirement synonyme de succès. Il faut aussi avoir une bonne histoire et une façon encore plus géniale de la raconter. Et il est très difficile de ne pas être happé par celle de Big Little Lies. On sait qu’il s’est passé quelque chose dès le départ. Mais on ne sait pas quoi, on ne sait pas qui cela concerne et on ne l’apprend que par bribes disséminées avec une délicatesse sanguinaire.

Avant de découvrir le fin mot de l’histoire, il y aura des flashbacks, des plongées dans le quotidien des personnages, dans leurs difficultés en tant que couples et parents. On se perd alors corps et âme dans l’énergie de ce micromonde qu’est celui de Monterey. Aucun personnage n’est tout blanc. Aucun n’est tout noir. Alors on se laisse bercer par son histoire captivante et dériver dans sa narration explosée mais pourtant fluide.

Vous l’aurez compris, Big Little Lies est un bijou à côté duquel il ne faut surtout pas passer. Vous voulez un dernier argument pour le regarder ? Voilà pour vous une nouvelle preuve de la singularité de ce show : toutes les musiques que vous entendrez dedans sont écoutées en direct par les personnages. Que ce soit dans leurs voitures, dans leurs maisons ou ailleurs, ils écoutent VRAIMENT de la musique. Ça ne paraît rien dit comme ça, mais le procédé joue énormément sur l’immersion. On n’a, de ce fait, jamais l’impression de se faire manipuler par une émotion imposée. Aucune nappe dégoulinante de violon ne viendra par exemple vous rappeler qu’une scène est triste. Et ça fait, encore une fois, la différence entre banalité et pépite.

Alors qu’il est attendu pour le 4 septembre prochain aux États-Unis sur Disney+, on ne savait jusqu’ici pas encore combien « Mulan » coûterait à ceux qui souhaiteront le découvrir en France, où sa date de sortie est encore inconnue. C’est désormais chose faite, puisque la firme aux grandes oreilles vient de communiquer sur le sujet.


SOURCE: https://www.w24news.com

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