Menacé de musellement par les autorités camerounaises pour sa nouvelle chanson intitulée Allô Fokou, l’artiste légendaire n’en démord pas; Richard Bona vient de réaliser le clip officielle d’une autre chanson qui rappelle la mégérance du régime Biya.
Plus d’un mois après la sortie de l’audio officielle de la chanson Ngarbuh, qui avait suscité une vive émotion chez les Camerounais, le bassiste légendaire vient d’apporter un supplément visuelle à la production. La vidéo officielle du titre est disponible depuis ce 24 juin sur ses plateformes. Comme on pouvait s’y attendre, le vidéogramme de ce titre a attiré un grand nombre de personnes. En moins de 24 heures, plus de vingt six mille personnes l’ont regardé avec quelques quatre mille qui ont notifié leur intérêt pour cette production dont ils n’en découvraient pourtant que la version augmentée.
Panique à Bord…????????????????#mayday
Depuis 1 heure je tente un
Allô Faux Cou endiablé…???????????????????????????????????? pic.twitter.com/fZuzbEqkrn— Richard Bona (@BonaRichard) June 17, 2020
C’est qu’avec subtilité et simplicité le clip illustre en 4min34s le brutal et fatal sort qui a été réservé à une famille entière d’innocents non armés ou dans la région du Nord-Ouest. On y voit un dernier cliché de la dizaine d’enfants qui ont péri dans l’assaut meurtrier qui avait été conduit par l’armée camerounaise le 14 février. Si Richard Bona avait été critiqué par les pontes du régime niant toujours l’éventualité de la tuerie, l’indignation des populations avait poussé la Présidence de la République a reconnaître la responsabilité de l’armée camerounaise dans la tuerie. Depuis le 9 juin dernier, 17 membres des comités de vigilance et 3 militaires dont le sergent Baba Guida, le gendarme Cyrille Sanding Sanding et le soldat de première classe Gilbert Haranga sont à la barre.
En commettant le Clip officiel de cette chanson, le légendaire bassiste réaffirme son humanisme, son attachement au peuple camerounais, mais surtout, il se fait le porte-voix de toutes les voix éclairées, mais muselées par le régime génocidaire en place au Cameroun depuis 38 ans. Son dernier titre, Allô Fokou, lui a d’ailleurs valu d’être a cible des menaces des pontes du régime de Yaoundé en raison du large écho qu’il a suscité. Un haut cadre a saisi son management pour faire taire l’artiste. Mais rien y fait, la détermination de Richard Bona est inébranlable. Après un concours de karaoké lancé par l’artiste sur l’instrumental de sa composition et très suivi par les Camerounais sur les réseaux sociaux, il travaille sur une version plus rythmée du titre Allô Fokou et qui sait sur un clip officiel; tout ce que son public toujours un peu plus important espère.
SOURCE: https://www.w24news.com
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