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Cameroun : Voici la nouvelle stratégie de Momo pour rester au gouvernement

Prêt à se battre pour le président de la République Paul Biya jusqu’à sa dernière goutte de sang, le président du Paddec, tel un cascadeur écrase tout à son passage. Paul Biya. . . Amen. Amen. Même le Rdpc ne lave plus aussi blanc que le ministre Jean de Dieu Momo. Vêtu d’un costume de général d’armée, il mène l’offensive contre les « terroristes » de la brigade anti-sardinard, fait volte-face contre ceux qui s’accrochent, s’amusent à créer la panique, ceux qui s’attaquent à l’institution appelée président de la République du Cameroun.

L’opposant farouche et radical contestataire du « Messie » du 06 novembre 1982 qu’il voulait absolument déloger du palais d’Etoudi est devenu très docile, il invite les camerounais à devenir des patriotes, à comprendre que le chef d’État Paul Biya, du haut de sa magistrature suprême, est le seul en capacité de diriger le Cameroun. Jean de Dieu Momo n’hésite plus à dire comment il va s’aligner derrière le président de la République Paul Biya jusqu’à la mort. Anciennement frondeur, le président du Paddec ferme les yeux sur les remous sociaux et la vague des contestations populaires, pour soutenir le clan des manipulateurs qui agacent les masses populaires. Selon Jean de Dieu Momo, s’opposer â Paul Biya est devenu une vaine bataille, un complot vicié, vicieux, cynique et méchamment suspect.

Qu’est ce qui peut expliquer un soudain retournement de veste de Jean de Dieu Momo au point qu’il en arrive à rester muet, sourd et aveugle face aux dures réalités de certaines manoeuvres orchestrées par imprudence et opportunisme? Jean de Dieu Momo appelle à tordre le cou à une opposition fratricide et aux batailles intertribales par embûches et embuscades entretenues par ceux qu’il considère comme des « égarés » de la République.

Tel un griot Mandingue

Un septennat en cours. Ajoutez-y: 37ans de magistrature suprême. Le président Paul Biya a un parcours singulier et exceptionnel. À 87 ans de vie, l’homme du 06 novembre 1982 qui se révèle de jour en jour, dans une nouvelle renaissance a désormais un nouvel allier increvable, inoxydable. Recruté parmi de coriaces et redoutables adversaires qui l’ont combattu hier, le ministre Jean de Dieu Momo, tel un griot Mandingue ne tarit pas d’éloges; bien au contraire, il encense à grandes louanges les exploits, le long règne du Paul Biya et ses 38 années de magistrature suprême. Aux yeux de Jean de Dieu Momo, le président de la République Paul Biya est un béni des dieux.

Le ministre délégué au ministère de la justice pense que le Nnom-gui, patriarche des patriarches et visionnaire, sait prendre du recul pour mener le Cameroun à la démocratie et à la postérité. Jean de Dieu Momo qui affirme s’être trompé, dit avoir confondu d’adversaire. Il affirme curieusement regretter le venin, les vomissements, les invectives, l’opprobre et les salissures qu’il a déversés sur son adversaire à la présidentielle de 2011. Jean de Dieu Momo se sent dans la peau des affidés et les fidèles, engagés « moutonnement » à soutenir Paul Biya. Il se dit prêt à aider son nouveau « guide » à chasser les spécialistes de l’entourloupe politique, d’où qu’ils se trouvent et qui seraient très intéressés par le fauteuil de la succession. Selon Jean de Dieu Momo, Paul Biya son maître sait comment faire face aux faux calculs de ceux qui veulent le pousser à la sortie.

Paul Biya, candidat en 2025

Le président du Paddec dit nourrir une grande ambition d’aider Paul Biya à réussir une sortie étincelante par la grande porte. Il invite Paul Biya à scruter la vraie confiance des vrais « Hommes du Renouveau », ceux-là(il en fait parti) qui ne sont ni des copainscoquins, ni des dinosaures, ni des chauve-souris, ni des fossiles,; mais des inamovibles avec qui, il peut gouverner, laisser son testament en héritage à la postérité. Jean de Dieu Momo qui voudrait aussi passer sept années au poste de ministre délégué, fait feu de tout bois pour figurer dans le casting des oiseaux rares sur qui, Paul Biya devrait compter pour son accomplissement.

L’opposant qui trouvait Paul Biya usé et vieilli, se dit en pôle position pour accompagner l’homme du 06 novembre 1982, jusqu’en 2025, date de la prochaine élection présidentielle. Jean de Dieu Momo pense-t-il seulement que Paul Biya aura alors 92 ans? Le président du Paddec a-t-il conscience de l’heure de la retraite? « Même si le président de la République Paul Biya ne se représente pas, je vais me mettre derrière celui qu’il va designer ». Jean de Dieu Momo néglige les défis qui se dressent devant Paul Biya. Invité à l’émission l’arène à la chaîne de télévision Canal 2, Jean de Dieu Momo s’emploie de convaincre les populations de le suivre dans son nouveau bord en exposant la vacuité de la posture et l’ignorance politique dans lesquelles ses adversaires sont plongés. Pour être un acteur majeur dans le casting de Paul Biya, Jean de Dieu Momo se positionne comme celui qui entreprend de poser le problème de l’absence d’information et de formation du peuple, qui le conduit à ne pas voir les réalisations du pays. Â le croire, les leaders de l’opposition ne savent pas comment fonctionne le monde; ils sont peu au fait de la géopolitique internationale.

Une opposition néo coloniale

Il y en a qui donnent illustration en ignorant les règles de compétence entre le Mindef et le Minjustice; en ignorant les règles de droit internationale surtout lorsqu’on parle de crime de guerre dans une opération interne de maintien de l’ordre. Pour lui, nous avons â faire â une opposition qui ne sait rien du fonctionnement d’un État. Jean de Dieu Momo reste convaincu que l’objectif des concurrents commerciaux internationaux est de séparer le corpspeuple de la tête-dirigeant pour mieux s’accaparer les richesses. Aussi, ils utilisent les organisations des droits de l’homme comme cheval de Troie qu’ils manipulent dans les chaumières de Yaoundé pour les retourner contre leur pays. C’est pourquoi ils sont les plus teigneux à réclamer l’alternance alors que soudés ensemble nous pourrons aller plus loin et plus vite.

Selon le président du Paddec, l’opposition interne n’est pas un danger pour les États africains puisqu’elle est une opposition néo coloniale entretenue dans les chaumières occidentales de Yaoundé pour des raisons évidentes de déstabilisation de nos jeunes États. « Paul Biya n’est pas le serviteur zélé des occidentaux mais un résistant. C’est pourquoi ils ont besoin de pression pour le dissuader et l’obliger à leur brader nos biens. Nos concurrents ont besoin de l’alternance avec un novice qu’ils vont tromper pour remettre à zéro les compteurs des contrats coloniaux venus à expiration et pour lesquels ils se battent pour la reconduction in extenso », serine Jean de Dieu Momo.


SOURCE: https://www.w24news.com

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