Lors de son discours ce vendredi après le conseil de défense, le Premier ministre a annoncé que 42 départements étaient désormais classés en « zone rouge », c’est-à-dire comme des territoires où le virus circule activement.
Ce vendredi, Jean Castex a annoncé que 42 départements étaient désormais classés en rouge, c’est-à-dire que le virus y circule activement, lors d’une déclaration à Matignon à l’issue d’un Conseil de défense consacrée à la crise du coronavirus.
Voici la liste de ces départements : Paris, Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val-d’Oise, Loiret, Côte d’Or, Seine-Maritime, Nord, Pas-de-Calais, Bas-Rhin, Sarthe, Maine-et-Loire, Loire-Atlantique, Ile-et-Vilaine, Gironde, Pyrénées-Atlantiques, Hérault, Haute-Garonne, Gard, Tarn-et-Garonne, Pyrénées-Orientales, Aude, Rhône, Ain, Puy-de-Dôme, Loire, Isère, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var, Vaucluse, Corse-du-Sud, Haute-Corse, Guadeloupe, Martinique, La Réunion.
Par ailleurs, la Guyane et Mayotte sont classés « territoires en état d’urgence sanitaire » et donc classés en violet.
Une zone de circulation active du virus se caractérise principalement par un taux d’incidence supérieur à 50 pour 100.000 habitants et une dynamique épidémique défavorable (exemple : l’augmentation rapide du taux d’incidence). Toutefois, par anticipation et pour des raisons de cohésion territoriale, le département peut être classé en zone de circulation active à partir d’un taux d’incidence supérieur à 30 pour 100.000 habitants.
« Ce classement n’emporte pas de conséquence automatique mais il permet au préfet en lien avec les autorités sanitaires et des élus locaux de déclencher des mesures supplémentaires de réduction des risques, notamment sur le port du masque, les rassemblements sur l’espace public, les grands événements ou les horaires d’ouverture de certains commerces », a souligné le chef du gouvernement.
Jean Castex a demandé aux préfets concernés de lui proposer « d’ici lundi de nouvelles mesures complémentaires ». Il a notamment pointé du doigt « une évolution préoccupante des contaminations à Marseille, Bordeaux et en Guadeloupe ».
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