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Chahuté, Jean-Marie Bigard contraint de quitter la manifestation des « gilets jaunes »

Ce soutien médiatique des « gilets jaunes » s’est désolidarisé cette semaine d’une des figures du mouvement, Jérôme Rodrigues, qui avait assimilé les policiers à « une bande de nazis ».

L’humoriste Jean-Marie Bigard, candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle et soutien des « Gilets jaunes », avait décidé de ne pas participer aux manifestations parisiennes après que Jérôme Rodrigues a assimilé des policiers à une « bande de nazis », lors d’un échange sur Twitter avec le syndicat Synergie-officiers. Il avait même fait savoir qu’au moment de ces manifestations il se rendrait sur un rond-point près de Brest « pour boire un canon avec (ses) amis ».

Pourtant, samedi matin, il était bien là. Et cela n’a pas plu à certains des manifestants qui l’ont pris à partie l’obligeant à se réfugier dans un restaurant près de la place de la Bourse.

Les cris, les huées, les insultes (« Bigard collabo ! ») et des jets d’eau ont contraint l’humoriste à quitter la manifestation à moto un peu avant midi.

Jean-Marie Bigard pris à partie par des manifestants doit quitter la manifestation. Exfiltration en cours.… https://t.co/fzkW1lHQNG

« C’est pas grave, c’est rien », a-t-il réagi sur BFMTV. « C’est un problème d’interprétation. Pendant un moment, les gilets jaunes ont cru que je les lâchais, ce qui est faux. »

Les premiers manifestants se sont rassemblés vers 10 heures devant le palais Brogniart où ils étaient une petite centaine, pour un départ de cortège programmé à midi.

Une centaine d’autres personnes étaient réunies également place Wagram, à l’ouest de la capitale, d’où doit partir une seconde manifestation à 13 heures.

Sur les Champs-Elysées, où deux manifestations ont été interdites par la préfecture de police, un important dispositif policier était déployé pour procéder à des contrôles d’identité et des fouilles des sacs sur l’avenue et dans les rues adjacentes, bien en amont, a constaté l’AFP.

De nombreux commerçants ont également barricadé leurs vitrines, mais aucun rassemblement de « gilets jaunes » n’était observé en milieu de matinée.

« Il ne peut pas y avoir de destructions, de chaos sur les Champs-Elysées », a prévenu le préfet de police Didier Lallement lors d’un point presse en haut de l’avenue en tout début de matinée. De source policière, 4 000 à 5 000 manifestants sont attendus à Paris, dont 1 000 personnes potentiellement violentes.

D’autres rassemblements sont prévus tout au long de la journée dans des grandes villes de France (Marseille, Toulouse, Lyon, Lille, Nantes, Nice, Bordeaux ou Strasbourg…) A Toulouse (sud-ouest), qui a été un des bastions du mouvement dans le pays, la manifestation a été interdite par les autorités locales notamment en raison « des taux élevés de propagation de la Covid-19 ».

Une blague pas drôle pour Bigard qui, semble-t-il, n’a pas pigé la chute : Un manifestant, éborgné par la police, la traite de « nazi », le Ministère dépose plainte, contre qui, à votre avis ?

Plus fort que Martinez un premier mai, ou la vengeance du faux policier du premier mai 2018 .

Les GJ sont de retour. Que veulent-ils ? On ne sait pas, ou plutôt, on ne peut pas le savoir tellement les revendications sont nombreuses, variées, contradictoires, indéterminées. C’est une farandole de slogans exprimés avec un langage indéchiffrable dans une confusion semblant être sans limite. Bien entendu cette véhémence verbale va s’accompagner de heurts avec les forces de l’ordre, c’est voulu et c’est peut-être même le seul point de convergence des participants. Il faut détruire le système en place et qu’importe la suite pour autant qu’on l’envisage. Le fait nouveau ce matin est l’arrivée de Bigard (à Paris). Triste venue de la vulgarité dans cette bouillie et qui est déjà contestée puisque les GJ ne veulent pas de meneur, ni de chef. En résumé, l’Etat qui laisse faire favorise la propagation d’une certaine anarchie qui risque bien de l’emporter sur la démocratie, et, ruiner dans un premier temps, tous ses efforts pour redresser la Nation éprouvée par un certain virus.


SOURCE: https://www.w24news.com

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