Le plafonnement des retraits bancaires aggrave la situation des ressortissants bloqués au Niger
La situation politique au Niger et ses conséquences ont un impact considérable sur les ressortissants étrangers bloqués dans le pays. Assitan Keïta, une ressortissante malienne, en fait partie. Elle est venue au Niger pour une formation de trois jours, laissant derrière elle son enfant de 17 mois. Cependant, en raison du coup d’État et du plafonnement des retraits bancaires, elle se retrouve bloquée, incapable de rentrer chez elle. Cette situation affecte également sa vie professionnelle, car elle ne peut pas accomplir les tâches qui l’attendent. Elle espère que les frontières seront rouvertes rapidement.
Les ressortissants africains sont laissés pour compte
Contrairement à la France et à d’autres pays européens qui ont pu rapatrier leurs ressortissants après le coup d’État, de nombreux ressortissants africains restent bloqués au Niger. La menace d’une intervention militaire de la CEDEAO ajoute à l’inquiétude des ressortissants étrangers. Suzanne Tankoano, une ressortissante burkinabè, exprime ses inquiétudes quant à la situation et à la sécurité de sa famille. Les ressortissants étrangers se demandent quand ils pourront partir et sont préoccupés par les rumeurs de troubles à venir.
La situation handicape de nombreuses personnes
John Feindiri, un expatrié centrafricain travaillant à Niamey, est également bloqué au Niger en raison du coup d’État. Il devait rentrer chez lui pour les vacances, mais la situation actuelle l’en empêche. Il souligne que de nombreuses personnes sont également affectées, notamment celles en mission ou en voyage d’affaires. Les nouvelles autorités militaires nigériennes justifient cette situation d’urgence par la menace d’une intervention militaire de la CEDEAO, mais la date de réouverture des frontières reste inconnue. En attendant, des milliers de ressortissants africains sont toujours bloqués, incapables de rentrer chez eux ou de poursuivre leur voyage.
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