L’Ifremer encourage les citoyens à participer aux recherches sur les fonds marins.

Participez au programme de sciences participatives « Espions des océans »

L’Institut de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) propose aux citoyens de participer à un programme de sciences participatives appelé « Espions des océans ». Le concept est simple : annoter des images prises par des caméras placées au fond des océans pour identifier les espèces animales présentes. Cette initiative permet aux utilisateurs de tous âges de découvrir des images collectées dans quatre écosystèmes différents, de l’Atlantique au Pacifique, à des profondeurs allant de 6 à 2 200 mètres. En contribuant à la description de la faune présente, les participants aident les chercheurs de l’Ifremer dans leurs travaux. Cette démarche vise également à sensibiliser le public à des écosystèmes peu connus.

Un projet qui repose sur la participation citoyenne

En 2016, l’Ifremer avait déjà lancé une première application intitulée « Espions des grands fonds » qui portait sur les sources hydrothermales. Cette initiative avait rencontré un franc succès avec plus de 1 500 utilisateurs ayant participé et annoté plus de 50 000 images. Sans leur aide, l’analyse de ce volume d’images aurait nécessité près de 78 jours de travail ininterrompu pour les scientifiques. Fort de cette expérience, l’Ifremer souhaite étendre ce projet à d’autres environnements marins afin de faire progresser la recherche sur les fonds marins et de sensibiliser le public à ces écosystèmes méconnus.

Une démarche participative pour préserver la nature

Cette initiative de sciences participatives permet de mettre en avant le potentiel de l’être humain dans la préservation de la nature. En encourageant les citoyens à contribuer à la recherche scientifique, l’Ifremer donne à chacun la possibilité de s’impliquer dans la protection des océans. En devenant des « espions de la nature », les participants peuvent signaler tout acte malveillant contre l’environnement, comme le fait de jeter un mégot par terre. Cette démarche altruiste permet de mobiliser les individus autour de la préservation de la planète et de faire avancer de nombreux projets environnementaux.

Mots clés : sciences participatives, océans, biodiversité, recherche scientifique, préservation de l’environnement, sensibilisation, écosystèmes marins, Ifremer.