Le rapport du conseiller spécial John Durham a conclu que le FBI n’aurait jamais dû lancer une enquête complète sur les liens entre les associés de Donald Trump et la Russie lors de l’élection de 2016. Une enquête préliminaire aurait été plus appropriée, car elle aurait limité l’utilisation d’outils de surveillance plus invasifs tels que les mandats de surveillance de la loi sur la surveillance du renseignement étranger (FISA). Le rapport critique également la façon dont le FBI a géré le dossier Steele, un document explosif utilisé pour renforcer le cas de probable cause pour obtenir des mandats de surveillance contre un ancien conseiller de campagne de Trump. Le rapport de Durham suggère que le FBI n’a pas pris plusieurs mesures avant de lancer les enquêtes sur la campagne de Trump, telles que l’interrogation de témoins pertinents et l’examen de ses propres bases de données de renseignement.
Durham a également proposé la création d’un poste de juriste ou d’agent du FBI non partisan chargé de contester les mesures prises dans les enquêtes politiquement sensibles, y compris les demandes de mandats de surveillance. Le rapport critique la « cavalière attitude » des agents du FBI qui ont travaillé sur les demandes de surveillance pour l’ancien conseiller de campagne de Trump, Carter Page, et leur manque de rigueur analytique. Le rapport souligne également que les agents du FBI ont montré une « grave lacune » dans leur rigueur analytique envers les informations qu’ils ont reçues, en particulier celles provenant de personnes et d’entités politiquement affiliées.
Le rapport de Durham a été très attendu et a suscité des réactions mitigées. Bien que le rapport critique la façon dont le FBI a mené l’enquête sur la campagne de Trump, il ne recommande pas de changements majeurs dans les politiques et les directives du FBI ou du ministère de la Justice. Le rapport est censé aider le procureur général à déterminer comment le département et le FBI peuvent faire un meilleur travail crédible. Le rapport de Durham a également remis en question la crédibilité du dossier Steele, qui a été utilisé pour renforcer le cas de probable cause pour obtenir des mandats de surveillance contre un ancien conseiller de campagne de Trump.