Le fondateur des Oath Keepers, un groupe d’extrême droite, a été condamné à 18 ans de prison pour sa participation à l’attaque du Capitole le 6 janvier dernier. Stewart Rhodes a été reconnu coupable de complot séditieux en novembre dernier. Cette peine est la plus longue jamais infligée à un accusé du 6 janvier. Le juge Amit Mehta a déclaré que Rhodes représentait une menace pour le pays et la démocratie. Rhodes avait écrit dans un message avant l’attaque que « Ils ne nous craindront pas tant que nous ne viendrons pas avec des fusils à la main ». Après l’attaque, il a déclaré que son seul regret était de ne pas avoir apporté de fusils. Lors de son procès, Rhodes a déclaré qu’il était un « prisonnier politique » et qu’il n’avait commis aucun crime, sauf celui de s’opposer à ceux qui « détruisent notre pays ».
Rhodes a été jugé avec d’autres membres des Oath Keepers, Jessica Watkins, Kenneth Harrelson et Thomas Caldwell, qui ont été reconnus coupables d’entrave à une procédure officielle et d’aide et d’encouragement, mais pas de complot séditieux. Watkins et Harrelson seront condamnés vendredi. Rhodes a témoigné lors de son procès, affirmant que les autres membres des Oath Keepers étaient « stupides » d’avoir pris d’assaut le Capitole et qu’il était en désaccord avec ceux qui étaient entrés à l’intérieur. Cependant, le gouvernement a produit des messages dans lesquels Rhodes a déclaré que le 6 janvier était la dernière occasion d’arrêter ce qu’il considérait comme une prise de contrôle du gouvernement.
Cette condamnation est un signal fort envoyé aux partisans de l’ancien président Donald Trump qui ont participé à l’attaque du Capitole. Elle montre que les autorités prennent très au sérieux les actes de violence commis lors de cette journée. Les Oath Keepers sont un groupe d’extrême droite qui prône la désobéissance civile et la résistance armée contre le gouvernement fédéral. Ils ont été impliqués dans plusieurs incidents violents ces dernières années. Cette condamnation est un avertissement pour tous ceux qui cherchent à saper la démocratie américaine.
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