Le jour du dépassement : l’humanité vit à crédit
L’année est loin d’être terminée, pourtant, le jour du dépassement est déjà atteint. Mercredi 2 août, l’humanité aura consommé l’ensemble des ressources que la nature met un an à produire et à renouveler. Soit cinq jours plus tard que l’année précédente. Le jour du dépassement est calculé par une ONG américaine spécialiste de l’écologie, le Global Footprint Network, en partenariat avec la Footprint Data Foundation de l’Université York, à Toronto (Canada).
Une empreinte écologique insoutenable
Dans les grandes lignes, les chercheurs prennent en compte toutes les ressources nécessaires pour produire les biens et les produits consommés, ou gaspillés, chaque année : nourriture, habits, énergie, déchets, infrastructures. Puis ces ressources, qui correspondent à notre empreinte écologique, sont croisées avec la biocapacité de la Terre, soit la capacité de la planète à les recréer. En suivant ce raisonnement, à compter de ce mercredi, l’humanité vit à crédit, puisqu’elle a consommé plus de ressources que ce que la Terre est capable de fournir en une année.
Des solutions pour réduire notre empreinte écologique
Pour réduire notre empreinte écologique, il existe de nombreuses solutions. En tant que consommateur, l’un des gestes les plus efficaces est de manger moins de viande, puisque l’élevage utilise à la fois beaucoup de surfaces cultivées et d’eau, en même temps qu’il émet des gaz à effet de serre. Il faut aussi aider les agriculteurs à développer des pratiques agroécologiques plus respectueuses de l’environnement, grâce à des aides économiques et en réorientant la politique agricole commune. Certains leviers permettent aussi aux écosystèmes de se rétablir plus vite, comme redonner aux rivières leurs formes naturelles, planter des haies ou protéger les zones humides.
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