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Programme TV du mercredi 26 août : notre sélection

Juliette Binoche dans tous ses états, Boris Vian et Victor Hugo lus par des ados, le tout premier Indiana Jones… voici notre sélection télé

A 20h55 sur Arte. Isabelle, la cinquantaine, divorcée, est une battante de l’amour. Elle y croit, elle veut y arriver… Mais sa belle énergie se confronte à une succession de déconvenues : jamais le bon homme, le bon moment, la bonne histoire. Pourtant, Isabelle ne renonce pas…

Étonnant portrait d’une femme enthousiasmante et tout premier scénario de Christine Angot, « Un beau soleil intérieur » est une vraie-fausse comédie, qui fait souvent rire mais qui touche aussi au tragique, et met en scène une quête par moments désespérée.

Pour incarner Isabelle, Juliette Binoche semble y avoir mis tout son cœur : de l’exaltation à l’abattement, elle crève l’écran dans tous les registres, serrée de très près par la caméra de Claire Denis qui ose tout en se frottant à l’analyse des rapports de force amoureux. « C’est un rôle qui fait écho au désir que l’on a de partager sa vie, d’aller vers l’autre. Ici, du féminin vers le masculin, vers une force contraire, racontait l’actrice à la sortie du film en 2017. Isabelle vit de grandes déceptions et, malgré tout, elle ne change pas d’attitude, elle y croit : je pense que c’est ce qu’on vit au quotidien. Le désir revient toujours, on est faits pour ça, mais on a tendance à l’oublier. »

Face à elle, la réalisatrice offre une belle galerie de grands comédiens : Xavier Beauvois parfait en salaud, Nicolas Duvauchelle impeccable en homme hésitant et un immense Gérard Depardieu. Sans oublier Philippe Katerine ou Bruno Podalydès en galeriste dragueur.

« Un Beau soleil intérieur », comédie dramatique française (2017) de Claire Denis avec Juliette Binoche, Xavier Beauvois, Nicolas Duvauchelle. 1h35.

A 20h50 sur France 5. Ils étaient 140 000 collégiens et lycéens en compétition, ils ne sont plus que 12 pour cette finale du concours de lecture à voix haute lancé par François Busnel, le présentateur de « La grande librairie ». L’émission, enregistrée au Studio Gabriel, reprend les codes des télé-crochets, mais version intello. Les candidats défilent sur scène un par un et lisent des extraits de Victor Hugo, Boris Vian, Marcel Pagnol, ou d’auteurs récents comme Edouard Louis ou Gaël Faye, face à un jury de quatre professionnels, dont l’actrice et autrice Isabelle Carré ou le romancier Eric-Emmanuel Schmitt.

Ce n’est pas spectaculaire comme « The Voice » sur TF1, mais on est touché par le talent et la grâce de ces ados. Pierre Arditi dispense ses conseils, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, conclut : « Plus vous lisez, plus vous vous créez de la liberté ».

« Si on lisait à voix haute ! », divertissement présenté par François Busnel. 2 heures.

A 21h05 sur Chérie 25. Près de Montpellier, un homme est brûlé vif dans son 4×4 en pleine nature. Le feu se propage dans la garrigue, provoquant un grand incendie dans lequel se retrouve piégée une jeune photographe. L’intervention d’un pilote de Canadair va la sauver, mais l’enquête sur le meurtre ne fait que commencer.

Deux frères rivaux, l’un gendarme, l’autre policier, interviennent dans l’affaire… Adaptée du roman de Mikaël Ollivier, la fiction « la Promesse du feu » en rediffusion sur Chérie 25 ne manque pas de suspense ni de rebondissements, mais est desservie par des personnages caricaturaux. Cette première partie a également tendance à s’éparpiller en installant l’intrigue. La seconde diffusée dans la foulée profite d’un rythme plus soutenu et s’attache à relier les nombreuses ficelles du scénario. Une fiction divertissante, mais pas de quoi s’enflammer.

« La Promesse du feu », téléfilm français de Christian Faure (2016), avec Thomas Jouannet, Nicolas Gob… 1h37.

A 21h05 sur M6. La légende veut que George Lucas, déçu de n’être pas autorisé à réaliser un « James Bond », ait eu l’idée avec Steven Spielberg, lors de vacances à Hawaï, de créer un nouveau héros. De cette frustration est né l’un des personnages les plus forts de l’histoire du cinéma : le flegmatique et courageux archéologue Indiana Jones, vaguement inspiré de Tintin et incarné par Harrison Ford, révélé alors au grand public par le début de la saga « Star Wars ».

Dans le premier volet de la trilogie originelle, il part à la recherche de l’Arche d’alliance. Il doit affronter l’armée d’Adolf Hitler, elle aussi sur la piste du coffre doré qui contient les Tables de la loi. Du Népal à l’Égypte, l’aventurier Indiana réussit à retrouver le précieux trésor et à échapper à l’armée du Reich, avec sa détente légendaire. La mise en scène légère et décalée donne tout son sel à ce film toujours aussi savoureux même trente-six ans plus tard.

« Les Aventuriers de l’arche perdue », film américain de Steven Spielberg (1981), avec Harrison Ford, Karen Allen. 1h55.

A 21 heures sur France 4. Trente-neuf ans déjà et toujours aussi frais! Clairement, « la Chèvre » vieillit mieux en film qu’en fromage, et cette première collaboration entre Gérard Depardieu et Pierre Richard reste un classique de la comédie française, voire un classique tout court. Parce que Richard n’en finit pas de nous faire rire avec sa balourdise. Parce que retrouver le second à l’âge de 33 ans, imberbe et svelte, est émouvant. Parce que les dialogues du réalisateur Francis Veber sont jubilatoires. Parce que le scénario (un détective et un tocard sont chargés de retrouver la fille d’un patron enlevée au Mexique) tient la route. Parce que les décors et la musique de Vladimir Cosma comblent la nostalgie des années 1980.

À l’époque, les spectateurs avaient tellement apprécié les aventures loufoques du tandem (7 millions d’entrées en salles) que Veber l’a réuni à nouveau dans la foulée pour « les Compères » et « les Fugitifs ».

« La Chèvre », film français de Francis Veber (1981), avec Pierre Richard, Gérard Depardieu, Michel Robin… 1h35.

A 21h05 sur TFX. Alors que le genre humain évolue lentement pour survivre, les êtres développant brutalement des capacités hors norme se retrouvent ostracisés par leurs contemporains…

Du phénomène « X-Men », on ne peut rien apprécier sans cette tendresse fondatrice qui nous lie aux personnages du premier volet. Nous étions en 2000, les salles de cinéma n’avaient pas encore été assiégées par les justiciers masqués. Et les mutants ont déboulé avec leurs looks un peu kitsch. Les volets suivants perdront en innocence, à mesure que la saga souffrait de la concurrence des insolents « Avengers ».

« X-Men », film de science-fiction américain de Bryan Singer (2000) avec Halle Berry, Hugh Jackman… 2 heures.



SOURCE: https://www.w24news.com

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