Neuralink : la start-up d’Elon Musk obtient l’autorisation de tester ses implants cérébraux sur des humains
La start-up Neuralink, fondée par le milliardaire Elon Musk, vient d’obtenir l’autorisation des autorités sanitaires américaines pour tester ses implants cérébraux sur des humains. Ces implants, d’une épaisseur de huit millimètres, permettront de communiquer directement avec les ordinateurs via la pensée. Les premiers tests ont été réalisés sur des animaux, notamment un singe équipé d’un implant dans le cerveau qui a réussi à déplacer le curseur d’un jeu vidéo par la pensée et le mouvement des yeux.
Pour parvenir à cette avancée, Neuralink a enregistré les impulsions générées par les neurones d’un cochon en mouvement. L’implant est capable de comprendre l’activité musculaire de l’animal et pourrait la recréer via une machine. Cette technologie pourrait redonner de l’espoir à de nombreuses personnes paralysées. Neuralink souhaite étendre cette technologie à tout le monde en connectant les humains à leur machine.
Des questions éthiques se posent
Cette avancée technologique soulève de nombreuses questions éthiques. Si elle peut aider les personnes paralysées à retrouver une certaine autonomie, elle peut également être utilisée à des fins moins nobles. La possibilité de communiquer directement avec les ordinateurs via la pensée soulève également des inquiétudes quant à la protection de la vie privée et la sécurité des données.
Une plongée dans le futur
Neuralink ouvre la voie à une nouvelle ère de la technologie, où les humains pourront communiquer directement avec les machines via la pensée. Cette avancée pourrait révolutionner de nombreux domaines, tels que la médecine, l’industrie ou encore l’armée. Cependant, elle soulève également des questions éthiques et de sécurité qui devront être prises en compte pour éviter tout dérapage.
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