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Société. Confrontée aux loups, les éleveurs réclament davantage de tirs dans le Puy-de-Dôme.

La présence de loups dans le Puy-de-Dôme inquiète de plus en plus les éleveurs, qui constatent une augmentation des attaques. Mécontents du précédent Plan loup, ils demandent un plan de sauvegarde pour cet automne, avec notamment...

Les éleveurs inquiets face à la présence des loups dans le Puy-de-Dôme

Les éleveurs du Puy-de-Dôme sont de plus en plus préoccupés par la présence croissante des loups dans la région. Ils constatent une augmentation des attaques sur leurs troupeaux et sont mécontents du précédent Plan loup. Ils demandent un nouveau plan de sauvegarde pour cet automne, avec la possibilité de dépasser les seuils autorisés d’abattage en cas d’attaques. Depuis septembre 2022, trois attaques ont déjà eu lieu dans le département, dont une près d’une habitation à Lezoux. Les éleveurs s’inquiètent de voir le loup s’installer durablement dans la région et demandent des mesures de régulation de sa population.

Les éleveurs réclament un plan de sauvegarde de l’élevage et du pastoralisme

Les éleveurs du Puy-de-Dôme souhaitent sortir du plan national de gestion du loup et mettre en place un plan de régulation. Ils estiment que le seuil de viabilité du loup, fixé à 500 individus, a été largement dépassé. Ils demandent la fusion des tirs de défense simple et des tirs de défense renforcés, ainsi que l’autorisation de prélever ou détruire des loups lorsqu’ils attaquent les troupeaux. Les éleveurs réclament également que les tireurs soient équipés de lunettes thermiques pour plus d’efficacité. Ils estiment que les moyens de protection actuels sont peu efficaces et demandent une réactivité face à une situation qu’ils jugent urgente.

Les associations de protection du loup prônent la coexistence

Les associations de protection du loup tentent de faire comprendre aux éleveurs que le loup est désormais installé de manière pérenne dans la région. Elles estiment que tuer plus de loups ne fait pas baisser la prédation et soulignent que des départements où de nombreux loups ont été abattus connaissent toujours une forte prédation. Elles mettent en avant l’importance d’améliorer les connaissances sur la relation entre le loup, le mouton, le chien de protection et l’éleveur. Des tests sont actuellement menés en Suisse pour trouver des solutions de protection plus efficaces. Cependant, cela nécessite la coopération de toutes les parties concernées pour favoriser la coexistence entre le loup et l’élevage.

Mots clés : loups, Puy-de-Dôme, éleveurs, attaques, plan de sauvegarde, régulation, tirs de défense, coexistence, protection.

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