Ouf ! Le feuilleton économico-diplomatique de l’été est en passe de se terminer. TikTok, plateforme de mini-vidéos ultrapopulaire, en particulier chez les plus jeunes, ne sera finalement pas bannie des Etats-Unis ou rachetée par Microsoft, mais doit se rapprocher du groupe californien de logiciels Oracle pour la gestion de ses activités américaines.
Ainsi se conclut le fol été d’une entreprise à l’actionnaire pékinois prise dans le tourbillon de la guerre commerciale entre Etats-Unis et Chine. Retour sur un véritable « drama » économique, qui a multiplié les rebondissements ces derniers mois.
En pleine pandémie de Covid-19 et avec les multiples mesures de confinement dans le monde, TikTok a tiré son épingle du jeu. Son propriétaire, le groupe chinois ByteDance, ne donne pas de statistiques, mais certains observateurs estiment que la plateforme de mini-vidéos attire désormais plus d’un milliard d’utilisateurs dans le monde, dont 10 millions en France. De quoi l’imposer comme le nouveau réseau social incontournable, et le seul à ne pas être détenu par une société américaine. De quoi aussi faire grimper la valorisation du groupe basé à Pékin, estimée aujourd’hui à 140 milliards de dollars (118 milliards d’euros).
Le succès de TikTok a donné de la voix à sa communauté. Cela s’est particulièrement vu aux Etats-Unis, où la plateforme, qui attire 49 millions de personnes chaque jour – dont un tiers aurait moins de 14 ans, selon le «
On dit quoi ? « Merci Trump ! ». Mais attention, Oracle est basé en Californie et cela brûle beaucoup dans cet état !
Quand une société américaine collecte les données de ses utilisateurs, c’est légal. Quand une entreprise chinoise fait la même chose, c’est très dangereux.
Larry Ellison, PDG d’Oracle, est un supporter et gros donateur de Trump. Il n’y a pas à chercher plus loin.
Petit jeu de milliardaires qui travaillent pour aliéner le peuple avec des appli inutiles, consommatrices d énergie et captatrices d informations personnelles