Le sénateur Tim Scott se lance dans la course à la présidentielle de 2024
Le sénateur républicain Tim Scott est le dernier en date à se lancer dans la course à la présidentielle de 2024. Agé de 57 ans, il représente la Caroline du Sud au Sénat depuis 2013 et promet de redonner vie à la « culture de la grandeur » américaine. Avec environ 22 millions de dollars en caisse, il entre dans la bataille avec plus de fonds de campagne que tous ses rivaux. Lors d’un événement de lancement dans sa ville natale de North Charleston, M. Scott, qui est noir, a vanté son ascension au Sénat des États-Unis en tant que petit-fils d’un travailleur de champ de coton du Deep South comme une incarnation du rêve américain.
Un parcours de vie qui prouve que l’Amérique est la terre de l’opportunité
M. Scott a déjà parlé souvent de son expérience en tant qu’homme noir en Amérique, depuis avoir été arrêté par la police sept fois en un an jusqu’à avoir été arrêté à l’intérieur du bâtiment du Capitole des États-Unis. Mais dans son discours de lancement de campagne, il a rejeté l’idée que la nation est définie par ses divisions raciales. « Je suis la preuve vivante que l’Amérique est la terre de l’opportunité, pas la terre de l’oppression », a-t-il déclaré, s’attaquant à la gauche politique. « La vérité de ma vie réfute leurs mensonges. »
Un conservatisme positif et moins populiste
M. Scott rejoint un champ de candidats qui comprend également l’ancien ambassadeur des États-Unis aux Nations unies Nikki Haley, l’ancien gouverneur de l’Arkansas Asa Hutchinson, l’entrepreneur technologique Vivek Ramaswamy et l’animateur de radio Larry Elder. D’autres, comme le gouverneur de Floride Ron DeSantis et l’ancien vice-président Mike Pence, devraient également se présenter. Les sondages d’opinion placent M. Trump largement en tête de la compétition, avec M. Scott recueillant moins de 5% de soutien. Le natif de Caroline du Sud affirme avoir peu de différences de politique avec l’ancien président, mais sa campagne devrait se concentrer sur une forme de conservatisme plus positive et moins populiste.
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