Un masque africain vendu pour 5,25 millions d’euros
Un couple qui souhaitait vider sa résidence secondaire a fait appel à un antiquaire-broquanteur pour acheter certains objets, dont un masque africain. Ignorant sa valeur réelle, ils le cèdent pour seulement 150 euros. Cependant, ils découvrent plus tard que le masque est en réalité un masque Fang de la société secrète du Ngil, d’une grande rareté. Lors d’une vente aux enchères exceptionnelle, l’objet est vendu pour la coquette somme de 5,25 millions d’euros. Le couple se sent trompé par le professionnel et envisage d’annuler la vente.
Une possible annulation de la vente
Le couple est convaincu que l’antiquaire avait parfaitement conscience de la valeur réelle du masque et qu’il leur a volontairement caché cette information. Ils estiment avoir agi sous l’emprise de l’erreur en le vendant pour seulement 150 euros. Leur avocat souhaite faire valoir le principe de l’erreur du vendeur pour annuler la vente, en se basant sur une jurisprudence similaire concernant des tableaux de Nicolas Poussin. L’antiquaire a été assigné en justice et une saisie sur ses comptes a été demandée pour récupérer le produit de la revente, soit 3,1 millions d’euros.
Des ventes aux enchères d’objets d’art célèbres
En parallèle de cette affaire, d’autres ventes aux enchères d’objets d’art célèbres ont eu lieu récemment. La collection d’art de l’acteur français Gérard Depardieu a rapporté 1,3 million d’euros, tandis que la vente aux enchères d’objets personnels de Freddie Mercury a atteint près de 40 millions de livres (plus de 46,5 millions d’euros). Ces ventes témoignent de l’attrait et de la valeur des objets d’art sur le marché.
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