L’homme de droit, qui a défendu Maurice Kamto lors de la présidentielle d’octobre 2018 au Cameroun estime que quel que soit le tort commis par l’homme de média, les conditions de son arrestation violent ses droits à plusieurs niveaux.
L’arrestation d’Ernest Obama, l’ancien directeur général de Vision 4 télévision alimente encore les débats. Dans une tribune publiée ce vendredi 19 juin 2020, sur sa page Facebook, Maître Claude Assira dénonce les conditions de son arrestation. Pour l’avocat au barreau du Cameroun, il y a eu plusieurs cas de violation du droit positif camerounais.
Pour l’homme de droit, ‘l’arrestation d’Ernest Obama interpelle la conscience’. Il estime que le fait, « qu’il soit un journaliste controversé n’enlève en rien son droit aux garanties élémentaires reconnues au justiciable. Qu’on aime ou pas ce journaliste, on doit pouvoir exiger que la dignité humaine soit, en toutes circonstances respectée », écrit maître Claude Assira.
Kamto
L’avocat de Maurice Kamto lors du contentieux post-électoral pour la présidentielle d’octobre 2018 au Cameroun pense que, ‘la mise en scène orchestrée pour son interpellation, les moyens mis en œuvre sont tout simplement hallucinants et interrogent gravement sur le fonctionnement de la justice qui semble appartenir à ceux qui peuvent en disposer à leur guise. Et que dire des faits reprochés ? « Haute trahison » ! Cette infraction prévue dans la constitution du Cameroun est réservée au seul Président de la République (ou à ses ministres)…’, déplore-t-il.
Pour finir, l’avocat fait tout de même cette précision, ‘qu’on ne s’y trompe pas : M. Obama n’est ni un proche, ni un Ami. Il m’a d’ailleurs ostensiblement supprimé de la liste de ses invités dominicaux pour avoir pris part au contentieux électoral aux côtés de M. Maurice Kamto que je défendais comme Avocat. Mon propos n’a donc rien de personnel…’
SOURCE: https://www.w24news.com
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