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World news – CA – La Colombie-Britannique aux urnes, pandémie ou pas

Des élections anticipées auront lieu le 24 octobre prochain.

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Après le Nouveau-Brunswick, c’est au tour de la Colombie-Britannique de se lancer dans une aventure électorale malgré la pandémie qui sévit. Tout comme Blaine Higgs avant lui, le premier ministre minoritaire John Horgan plaide qu’il a besoin de la stabilité qui vient avec une majorité parlementaire pour gérer l’après-COVID.

« Nous sommes au début de la pandémie, pas à sa fin. Il y a beaucoup de travail qui nous attend », a expliqué M. Horgan après avoir demandé à la lieutenante gouverneure de dissoudre le Parlement mercredi matin.

M. Horgan a fait valoir qu’il était au pouvoir depuis trois ans et demi et qu’une élection devrait donc avoir lieu obligatoirement d’ici l’automne 2021. « Je n’ai aucune garantie que la situation de la santé publique sera meilleure dans six ou 12 mois, a-t-il fait valoir. Mais je sais que l’été tire à sa fin et que la saison des rhumes et de la grippe va commencer. Alors je crois que c’est maintenant le moment approprié d’y aller. »

Une loi sur les élections à date fixe oblige la Colombie-Britannique à aller aux urnes à tous les quatre ans. Le gouvernement Horgan l’avait déjà amendée pour repousser de mai à octobre 2021 le prochain scrutin.

Les néodémocrates avaient pris le pouvoir à Victoria en juillet 2017 à la suite d’une élection très serrée ayant d’abord reporté au pouvoir les libéraux, mais avec un statut minoritaire. À la faveur d’une entente avec le Parti vert, le NPD de John Horgan avait réussi à renverser le gouvernement et convaincu la lieutenante gouvernement qu’un nouveau scrutin n’était pas nécessaire.

M. Horgan a plaidé lundi qu’il avait besoin de stabilité pour manœuvrer dans le contexte hautement imprévisible engendré par la COVID-19, ce que son statut minoritaire ne lui procurait pas. « Ma préoccupation est que nous n’avons pas pu présenter d’importants projets de loi parce que nous n’avions pas l’appui du caucus du Parti vert », a-t-il déclaré.

Le professeur émérite de sciences politiques à l’université de Colombie-Britannique Philip Resnick dément cette lecture de la situation. Le geste est, à ses yeux, purement « opportuniste ». « Au cours des six ou neuf derniers mois, le Parlement a fonctionné normalement et il n’y avait pas beaucoup de partisanerie », dit-il en entrevue.

Selon le professeur, c’est plutôt que le premier ministre sent l’occasion propice à la victoire. Le Parti vert – avec qui le NPD a formé une coalition — s’est doté d’une nouvelle cheffe la semaine dernière à peine. Et les libéraux, qui sont l’alternative évidente, a été « plus ou moins du même côté que le NPD » pendant la pandémie. Bref, les enjeux de campagne seront maigres, prédit M. Resnick. « Ce sera le seul enjeu important : était-ce trop opportuniste [de déclencher une élection] ou le NPD a-t-il formé un bon gouvernement et mérite-t-il qu’on lui accorde cette fois-ci un mandat majoritaire ? »

La Colombie-Britannique sera la deuxième province au Canada à se lancer dans une campagne électorale tandis que la pandémie bat son plein. Le mois dernier, le Nouveau-Brunswick avait fait de même. Au terme d’une campagne de quatre semaines, Blaine Higgs a été reporté au pouvoir la semaine dernière, décrochant la majorité qui lui avait fait défaut en 2018.

La Saskatchewan devrait annoncer au cours des prochains jours qu’elle fera de même. Mais là-bas, le premier ministre majoritaire Scott Moe n’a aucune latitude puisque la loi sur les élections à date fixe impose un scrutin d’ici le 26 octobre 2020.

À Ottawa, le premier ministre Justin Trudeau, lui aussi minoritaire, a répété à plusieurs reprises au cours des derniers jours qu’il ne voulait pas déclencher d’élections cet automne. L’opposition pourrait toutefois le renverser si elle n’endosse pas son discours du Trône devant être lu ce mercredi. Signe que M. Trudeau ne prévoit pas un tel scénario, il a annoncé vendredi la tenue, le 26 octobre prochain, de deux élections partielles dans la région de Toronto afin de remplacer les députés démissionnaires Bill Morneau et Michael Levitt. La loi oblige le premier ministre à annoncer au plus tard six mois après la libération d’un siège à la Chambre des communes la date de l’élection partielle pour les combler. M. Trudeau aurait donc pu attendra jusqu’à la fin janvier pour annoncer une date.

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Trudeau doit livrer mercredi son discours du Trône censé montrer à quoi ressemblera le Canada après la pandémie.

La formation politique prétexte qu’elle ne savait pas qui joindre, vu l’absence d’une liste de présences.


SOURCE: https://www.w24news.com/news/world-news-ca-la-colombie-britannique-aux-urnes-pandemie-ou-pas/?remotepost=313430

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