En 2016, lors de la primaire de votre parti, vous disiez : « Personne ne croit sérieusement qu’un écologiste peut gagner la présidentielle. » Ça a changé ?
Oui. L’urgence climatique s’est accentuée. On connaît les canicules, les sécheresses, les pics de pollution, la disparition des espèces… Il y a une prise de conscience, une mobilisation de la société : je pense à la jeunesse qui marche pour le climat, mais aussi aux salariés et chefs d’entreprise. Pour beaucoup de nos concitoyens, l’écologie est devenue une priorité parce qu’elle conditionne un avenir bienveillant. Les écologistes aussi ont évolué : nous avons appris de nos erreurs et démontré notre capacité à conquérir le pouvoir. J’ai la conviction qu’il existe un chemin pour 2022. C’est un chemin de muletier, pas une autoroute ! Mais un chemin tout de même.
A Lyon, le maire juge le Tour de France « machiste » et « polluant » ; celui de Bordeaux est contre le sapin de Noël… C’est ça, l’écologie populaire ?
C’est un problème de com’ qui peut renvoyer l’image d’une écologie triste ou punitive. Mais quand je regarde de plus près, il n’y a rien qui me choque. Moi, j’adore le Tour comme j’aime la Champions League ou les jeux Olympiques. Quand j’étais gamin, j’allais voir le Tour quand il passait dans l’Aisne. Mais la Société du Tour de France vit beaucoup d’argent public, on est en droit de lui demander de réduire son empreinte carbone
Et mois qui croyait que les écologistes font dans l’écologie! Eh bien, non, ils font dans le RN 😄
Le melon… « just a rigolo ». Mais avant, il pourrait nous expliquer quelle expérience, il a de la vie réelle? Quand et où il a apporté en contrepartie de son salaire, autre chose que du bla-bla. Est-ce qu’il pourrait nous dire s’il condamne toujours la dissuasion nucléaire comme lorsqu’il a manifesté à brest? S’il est toujours d’accord avec les fondateurs pétainistes de Solagral qui l’ont payé pendant quatre ans à faire du vent au sahel? etc…
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