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Tous les trois ans, la moitié du Sénat est renouvelée, au scrutin indirect Ce dimanche, pas moins de 172 sénateurs seront élus C’est une percée verte qui est attendue, même si la droite domine toujours cette chambre haute, et ce depuis 2014
Les gros électeurs choisiront 172 sénateurs dimanche, un renouvellement de la moitié de la chambre haute qui pourrait permettre la renaissance d’un groupe environnemental, mais ne devrait pas bouleverser le grand équilibre d’une assemblée dominée par la droite depuis 2014 Pas de problème de participation pour ce scrutin singulier, au suffrage universel indirect: le vote est obligatoire, sous peine d’amende de 100 euros, pour quelque 87000 grands électeurs appelés aux urnes, principalement des représentants des communes, mais aussi des départements et régions
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Le renouvellement par moitié du Sénat tous les trois ans se joue au niveau du département Cette année, 172 sièges sur 348 sont concernés, ie élus de 58 départements métropolitains entre l’Ain et l’Indre, et entre le Bas-Rhin et le Territoire de Belfort, hors Ile-de-France Outre-mer sont également renouvelés les sénateurs de la Guyane, et 4 communes (Wallis et Futuna, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Polynésie française) 117 représentants sortants Dans les départements à vote majoritaire (où un ou deux sénateurs sont élus), les grands électeurs votent en la préfecture de 8h30 àm à 11h00m pour le premier tour, puis en cas de deuxième tour à partir de 15h30m à 17h30m
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Dans les départements les plus peuplés, avec au moins trois sénateurs, la représentation proportionnelle s’applique, avec un scrutin ouvert à partir de 8h30.m à 17h30m Aucun résultat ne peut être publié avant la fermeture du dernier bureau de vote en France métropolitaineChacun des sept groupes qui composent le Sénat aujourd’hui a fait ses projections, mais la prudence reste de mise
Les dirigeants des deux grandes composantes de la majorité, Bruno Retailleau (Les Républicains) et Hervé Marseille (centriste) tablent sur le maintien de la configuration politique actuelle « Difficile d’en dire plus », selon M Retailleau, qui devrait être élu en Vendée « Il faut savoir peser les œufs de mouches dans les toiles d’araignée » LR dispose de 75 sièges renouvelables sur 143 et les centristes 24 sur 51
Dimanche soir, « nous aurons une vision globale, mais pas les détails de la composition des groupes », prévient M Marseille
C’est toute la complexité du Sénat, où les étiquettes politiques viennent parfois après des combinaisons de champs Exemple: dans l’Eure, le ministre LREM des Outre-mer Sébastien Lecornu devrait être élu sur une liste contenant deux sénateurs LR sortants, Nicole Duranton et Ladislas Poniatowski, tandis que le liste menée par le centriste sortant Hervé Maurey a le soutien du président LR du Sénat Gérard LarcherÀ gauche, «les simulations suggèrent que le groupe PS (2e au Sénat avec 71 sièges, dont 35 renouvelables, ndlr) restera à au même niveau », indique son président Patrick Kanner
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La surprise annoncée devrait donc venir des écologistes Avec 5 nouveaux élus, ce qui semble faisable sur le papier, qui viendraient s’ajouter à un «noyau» de cinq sénateurs déjà en place – les écologistes Esther Benbassa, Guillaume Gontard, Ronan Dantec, Joël Labbé et Sophie Taillé-Polian de Générations – le compte serait bon pour créer un groupe Mais un peu « juste », reconnaît M Dantec Contrairement à 2017, La République en Marche, faiblement représentée au Sénat (23 sénateurs dont 10 renouvelables), a un profil bas Le patron du groupe François Patriat est lui-même menacé en Côte-d’Or par la socialiste Colette Popard, proche du maire de Dijon François Rebsamen Au Palais du Luxembourg, LREM se fixe désormais un objectif de restructuration à plus long terme, confie l’entourage de M LecornuUn autre ministre est en piste, Jean-Baptiste Lemoyne, dans l’Yonne
Parmi les candidats, il y a aussi deux anciens ministres du PS, Marie-Arlette Carlotti (Bouches-du-Rhône) et Jean-Jacques Urvoas (Finistère), ainsi que 9 députés Le groupe CRCE à majorité communiste ne compte que 3 sénateurs renouvelables sur 16 Même avec le départ d’Esther Benbassa et de Guillaume Gontard, il est assuré de son maintien Les comptes sont plus délicats pour le RDSE à majorité radicale (14 renouvelables sur 24), mais son président Jean-Claude Requier espère le maintenir groupe « historique » Même espoir chez les Indépendants, créé en 2017, malgré 6 sièges renouvelables sur 13, dont celui de son président Claude Malhuret Quant au RN, il risque de perdre son seul sénateur, Stéphane Ravier
Il n’y a même pas une émission spéciale à la télé ce soir, pour montrer l’intérêt de la chose
L’article du monde sur la chasse à chiens du château de Chambord est rapporté dans Le Parisien le 18 septembre 2020 qui donne les noms des privilégiés qui participent en tant qu’invités à la chasse au château de Chambord «droit- sénateurs d’aile et aussi à gauche « Cela me rappelle ce que Coluche a dit, ils mangent du caviar sur le dos! »
Mais ceux qui picorent leurs miettes les applaudissent quand même!
Il y a quelques jours un article dans Le monde, notre ami le sénateur Gérard Larcher, président de la chambre, fait partie des chasseurs privilégiés du château de Chambord dans la Loire! On paniers donc juste un peu de charcuterie en début de mois! Pendant ce temps, les grandes bouffées décorées de petites joyeuses ont lieu à nos frais
Vive la République de la Banane
« Sénateur » Bosses de la République à nos frais! Le sénateur est une nouvelle race d’aristocrates oisifs qui vivent dans le luxe aux frais des contribuables. Alors, la grande question est-elle bonne? En plus de manger gratuitement !!!
L’élection des cumulateurs de la république, les gardiens du temple des privilèges, est aujourd’hui
Ils prennent le relais pendant 3 ans, à la santé des Français
Mais Macron est arrivé pour abolir ce système, mais il l’a raté Dommage, autre chose que le pauvre président a raté
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Actualités du monde – FR – Elections sénatoriales: les enjeux du scrutin de dimanche
