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World news – « Réac », « langue de bois »… Quand humoristes et journalistes taclaient le « 13-heures » de Pernaut

« Comme la drogue, le JT de Pernaut déforme un peu la réalité, gommant les horreurs de la guerre et les injustices sociales pour ne laisser briller que l’insolent bonheur des foires aux santons et des fêtes de l’andouille », ironisait le journaliste Matthieu Noël, en 2018, sur Europe 1.

Jean-Pierre Pernaut tire sa révérence. Après 32 ans à présenter le JT de 13 heures, le journaliste veut « changer de rythme et passer le flambeau ». Et ce, alors même que la star de TF1 a été élu animateur télé préféré des Français en juin et dépasse régulièrement 40 % de part d’audience.

Un score sans équivalent en France et en Europe, fruit d’une formule qui met l’accent sur la proximité, la vie quotidienne et l’actualité dans les régions. Un credo qui lui a valu d’être régulièrement raillé pour le côté jugé « franchouillard » de son journal, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus.

« Comme la drogue, le JT de Pernaut déforme un peu la réalité, gommant les horreurs de la guerre et les injustices sociales pour ne laisser briller que l’insolent bonheur des foires aux santons et des fêtes de l’andouille », ironisait, par exemple, le chroniqueur Matthieu Noël en avril 2018.« Pourquoi le JT de 13 heures de Jean-Pierre Pernaut sur TF1 a toujours été très politique »

Le matinalier d’Europe 1 n’était pas le premier à lancer quelques piques sur l’orientation régionale du journal de mi-journée de la Une. En 2009, lorsqu’un téléspectateur lui reprochait de traiter l’information de façon trop « négative », la réponse de Bruce Toussaint prenait la forme d’un tacle à Jean-Pierre Pernaut (qui n’avait rien demandé).

« Oui, ça existe. Ça commence dans un quart d’heure. Ce n’est pas sur cette chaîne. Nous, on fait de l’actu, c’est autre chose », avait lancé le présentateur de « l’Edition spéciale », sur Canal+.

L’année suivante, son interview du président Nicolas Sarkozy avait également été raillée et le journaliste jugé pas assez offensif. Sur France-Inter, l’humoriste Stéphane Guillon avait ironisé sur son « aversion de la langue de bois » et sa faculté à poser « la question qui dérange ».

A l’occasion de l’interview d’Emmanuel Macron dans une école primaire de l’Orne, en avril 2018, la spécialiste des médias de France-Inter a souligné le côté « réac » de « JPP », comme l’appellent ses fans.

Sonia Devillers a notamment rappelé que le présentateur avait partagé une publication Facebook issue d’un site d’extrême droite, où il était indiqué que « la France rurale est plus pauvre que la banlieue, mais on n’y brûle pas de voitures ».

On laisse le mot de la fin à l’humoriste Charline Vanhoenacker : « Aller chez Pernaut quand on fait une remise de -50 % sur les permis de chasse, c’est cohérent… »

Pernaut faisait un journal ?? Je croyais qu’il faisait des docs, façon france 5 ou arte sur les châtaignes de Corse ou le chabichou de trifouillis-les- chèvres. Ou alors il était commentateur de faits divers , mais en tous les cas renfermait la France et le Français sur eux-mêmes!


SOURCE: https://www.w24news.com

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