Valère Nkollo estime qu’il est nécessaire de créer un véritable lien entre cette structure qui existe depuis 06 ans et la Direction Générale des Impôts (DGI).
Entre 2020 et 2021, le Centre de Gestion Agréé (CGA CoPME) a obtenu 381 millions de FCFA pour le compte de la Direction Générale des Impôts (DGI) du Cameroun et versé 6 millions de FCFA de prestations sociales à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS). Six ans après son ouverture, la CGA CoPME de Yaoundé compte à ce jour 343 adhérents dont 67 entreprises passées du régime définitif d’imposition au régime réel simplifié de 2020 à 2021.
De la récente présentation des chiffres à Yaoundé lors de l’assemblée générale mixte de l’agence, on apprend que depuis 2016, 845 entités ont adhéré au CGA CoPME, soit incubé 34 entreprises et formé 501 personnes dans ces centres.
Des difficultés
Selon Valère Nkollo, surintendant de la fiscalité hors barème, conseiller fiscal, s’exprimant dans les colonnes de l’hebdomadaire Cameroon Business Today du mercredi 19 octobre, l’expert explique que les difficultés auxquelles ces centres sont confrontés sont de différentes ampleurs. La première difficulté, dit-il, est que tous les petits contribuables sont ceux qui rechignent à payer des impôts, notamment parce qu’il existe une concurrence manifeste dans le domaine du recouvrement.
Il estime qu’il y a beaucoup d’acteurs, dont les mairies, qui ne font pas vraiment confiance à ces partenaires, ces membres, à la CGA CoPME. La deuxième difficulté, selon Valère Nkollo, c’est que ces contribuables ont du mal à être éduqués, mais l’une des principales fonctions de ces centres est justement l’éducation de ces adhérents.
Parmi les freins au déploiement des CoPME CGA, le Conseil de Surveillance note les retards de paiement des adhérents, ainsi que leur manque de volonté de se conformer aux procédures du centre. Ils déplorent également le manque de communication entre les gestionnaires et les sociétaires, le manque de reporting des gestionnaires de portefeuille et les difficultés d’arbitrage.
Selon l’expert, le transfert de compétences n’est pas non plus assuré, dans la mesure où une rétention d’informations et de compétences est observée au niveau des managers.
Jean-Daniel Obama
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