Alice Kom, 80 ans, harcelée par la justice dans l’affaire REDHAC
Alice Kom, avocate octogénaire, est convoquée pour la troisième fois devant la police judiciaire de la Région du Littoral le 22 janvier, dans le cadre des accusations de financement du terrorisme portées contre le REDHAC. Selon les informations recueillies par 237online.com, il s’agit d’un harcèlement judiciaire systématique à l’encontre de cette femme qui vient de célébrer ses 80 ans. Après avoir ignoré un appel du service central d’enquête judiciaire de la gendarmerie nationale, Me Kom se retrouve une fois de plus dans le collimateur des autorités. Cette troisième convocation d’une respectée doyenne du barreau camerounais, le jour de son 80ème anniversaire, soulève des questions sur l’instrumentalisation de la justice à des fins d’intimidation.
Un traitement inquiétant
Le traitement réservé à Alice Kom, figure emblématique du droit au Cameroun, est préoccupant. Cette affaire met en lumière une tendance alarmante dans laquelle une avocate de 80 ans est interpellée comme une récidiviste. Un membre anonyme du barreau a déclaré : « Lorsqu’un avocat de 80 ans est interpellé comme récidiviste, c’est toute la profession qui est insultée« . Il est clair que cette situation révèle les méthodes utilisées pour réduire au silence les défenseurs des droits humains dans le pays.
Une justice instrumentalisée
L’affaire Alice Kom soulève des interrogations sur l’indépendance de la justice au Cameroun. Le fait qu’une avocate aussi respectée soit soumise à un tel harcèlement judiciaire remet en question l’équité et l’impartialité du système judiciaire. Il est essentiel de garantir que la justice ne soit pas utilisée comme un outil d’intimidation contre ceux qui défendent les droits fondamentaux des citoyens.
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