Le président de l’Union nationale des opérateurs de boissons du Cameroun, à l’occasion de la 11e édition de la semaine du barman, met en garde contre le Covid-19 et ses ravages, puis soulève les problèmes de cette activité.if(typeof __ez_fad_position != ‘undefined’){__ez_fad_position(‘div-gpt-ad-237online_com-medrectangle-3-0’)};
Alors que l’Union nationale des exploitants de débits de boissons du Cameroun célèbre la 11e édition de la semaine des barmans, un assouplissement des mesures barrières contre le covid-19 est observé dans les débits de boissons. Pourquoi ?
Dans les débits de boissons comme partout au Cameroun, il y a un véritable assouplissement des mesures barrières contre le covid-19. Rares sont les bars où seaux et savon sont à l’entrée comme au bon vieux temps. Je voudrais dire que cet assouplissement touche l’ensemble de la population camerounaise, c’est pourquoi nous avons choisi de sensibiliser les opérateurs licenciés à la nécessité de reprendre le respect des mesures barrières, d’où le thème de la 11ème édition de la semaine : « Les barmen se heurter au coronavirus dans les débits de boissons ». D’autre part, il s’agit aussi d’éduquer les consommateurs, nos clients, sur le fait que le Covid-19 continue de faire des ravages. Il est important que tout le monde en soit conscient.
Cette 11e édition se déroule également dans un contexte de colère chez les opérateurs licenciés. Quelle est l’origine de cette colère ?
Parmi les nombreux problèmes rencontrés par les exploitants de locaux agréés, il y a le conflit avec les distributeurs. Il convient de rappeler que ces dernières années, les brasseries ont décidé de ne plus avoir de lien de distribution direct avec les détaillants au niveau de la grande distribution. Il y a maintenant des distributeurs qui font le lien entre les entreprises productrices et les détaillants. Cependant, notre syndicat n’a pas été impliqué dans le choix des distributeurs. Sur le terrain, on se rend compte que le comportement de ces distributeurs conduit au désastre dans la gestion des entreprises hôtelières. Cela est dû au manque de coopération entre les distributeurs et les détaillants. Cependant, lorsque les brasseries autodistribuaient leurs produits, il y avait des sessions où nous pouvions discuter des problèmes qui pouvaient survenir. La seule relation que nous entretenons avec les distributeurs est une relation d’achat et de vente. Il manque des cadres de concertation pour améliorer la qualité de service entre distributeurs et détaillants. Nous regrettons cette situation et l’avons portée à l’attention des brasseries afin qu’il y ait des rencontres avec les intervenants. Nous subissons des dommages importants et ne voulons pas que cette situation perdure.
Quels défis pour le syndicat dans les douze prochains mois pour porter la voix des barmen ?
Il faut déjà se rappeler que c’est l’année du 15e anniversaire de l’union. Après 15 ans, nous avons trouvé notre voie. Nous ne sommes pas entièrement satisfaits de ce qui a été fait jusqu’à présent. Mais nous pensons que nous avons fait bouger les choses. Grâce à l’action du syndicat, il y a eu une amélioration dans ce secteur d’activité. Nous continuerons la lutte pour que ce secteur d’activité soit bien organisé, que l’activité nourrisse son homme, que l’Etat prenne conscience que ce secteur d’activité apporte beaucoup à l’économie de notre pays, un tiers du budget du Cameroun. Nous allons prendre des mesures pour abolir le droit de licence. Il y a peu de secteurs d’activité où l’on demande à ceux qui sont licenciés de payer des frais pour cette licence chaque année. Supposons que quelqu’un qui paie sa licence à 200 000 Fcfa soit invité à payer 400 000 Fcfa de redevance. C’est une injustice.
Propos recueillis par Claude Tadjon
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